Nice : Christian Estrosi écrase la concurrence
Selon notre enquête exclusive Ifop-Fiducial, le maire sortant serait largement en tête au soir du 15 mars avec un score de 49 %. Derrière, la liste Nice Écologique devancerait le RN
Dernière photographie de l’opinion à moins de trois semaines du premier tour des élections municipales. Quelle est la tendance politique à Nice ? Un sortant bien installé. Six adversaires (l’alliance du Parti animaliste et du Mouvement hommes animaux nature ayant jeté l’éponge après la réalisation de ce sondage). Qui tirera son épingle du jeu ? Y aura-t-il des surprises ? Quels scénarios ? Voici ce que révèle l’étude Nice-Matin, Ifop-Fiducial, réalisée entre le et le février auprès d’un échantillon de personnes.
Christian Estrosi fait la course en tête
Crédité de 49 % des voix au soir du 15 mars, Christian Estrosi devancerait très largement tous ses adversaires et pourrait friser l’élection dès le premier tour. Les sondeurs de l’Ifop lui donnaient un tout petit point de plus (50 %) dans une enquête publiée par La Tribune le 14 février. Le sortant est bien installé et se maintient en position de force. Si ce n’est pas un passeport pour s’épargner un deuxième round, c’est en tout cas quatre points de mieux que son score de 2014 (44,98 % au premier tour).
La gauche à la peine, les écolos à la hausse
La désunion de la gauche devrait coûter cher au socialiste Patrick Allemand qui pourrait se contenter d’un petit 6 % (un score bien inférieur à celui de 2014 : 15,25 %). Viva ! (PCF, FI, Ensemble !, Génération. s) ferait 8 %. Loin des 10 % nécessaires pour accéder au second tour.
Seule à tirer son épingle du jeu, la liste « Nice Écologique » (Europe écologie Les Verts et Alliance écologiste indépendante) de JeanMarc Governatori flirterait avec les 14 %, devant le candidat du
Rassemblement national. Et s’offrirait ainsi une place en finale.
Vardon en retrait
Avec 13 % d’intentions de vote, Philippe Vardon accéderait, lui aussi, au second tour. Philippe Vardon ferait ainsi deux fois moins bien que sa patronne Marine Le
Pen à la présidentielle et presque 2,6 points de moins que la frontiste Marie-Christine Arnautu en 2014.
Le frémissement Kandel
À noter une petite progression de la liste Divers Droite emmenée par
Benoît Kandel. Donné à 5 % par le sondage Ifop pour La Tribune publié il y a dix jours, l’ancien premier adjoint de Christian Estrosi est crédité de 6 % dans notre étude. Un petit point de plus qui semble lié au ralliement de JeanMarc Chipot et de Debout la France survenu dans l’intervalle.