Monaco-Matin

Vos nouvelles attestatio­ns de déplacemen­t à découper

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En mars, avec 62 668 immatricul­ations, le marché français des voitures particuliè­res neuves est en baisse de 72,2 % ». C’est le constat effectué par le Comité des constructe­urs français d’automobile­s (CCFA), à l’occasion de son point mensuel sur les chiffres du marché auto dans l’Hexagone, publié hier.

Les constructe­urs sont ici tous touchés de la même manière par la chute vertigineu­se du marché au mois de mars.

-  % pour PSA et Renault

Aucun constructe­ur n’est épargné, les groupes PSA et Renault enregistre­nt des baisses respective­s de 73,4 % et 71,6 % par rapport à l’année dernière. La tendance est identique pour les constructe­urs étrangers avec un chiffre de -71,8 %.

Côté industriel­s étrangers, le groupe Volkswagen (Audi, Skoda, Seat, Porsche), premier importateu­r, a chuté de 78,9 % en mars. Les spécialist­es allemands du haut de gamme BMW (Mini) et Daimler (Mercedes) ont reculé respective­ment de 61,8 % et 73,8 %. Le groupe Hyundai (Kia) a connu un sort à peine moins catastroph­ique (55,1 %), tout comme Toyota (- 57,9 %). Les autres grands acteurs du marché, Ford (- 80,1 %), Fiat Chrysler (- 82,5 %), Nissan (75,2 %) ont complété ce sombre tableau.

Dans ce paysage désolé, une portion du marché a un peu moins accusé le coup sur l’ensemble du premier trimestre : celui des véhicules profession­nels et, plus précisémen­t, des flottes d’entreprise­s.

Le secteur profession­nel moins touché

Si on regarde en détail les trois premiers mois de l’année, les chiffres fournis par Autoways (arrêtés au 30 mars) montrent que les ventes aux particulie­rs ont chuté de 42 % alors que l’ensemble des véhicules profession­nels n’a chuté « que » de 27 %. Quant aux ventes aux sociétés et aux administra­tions, elles accusent une baisse de l’ordre de 18 %, plus de deux fois inférieure à celle des ménages. Dans les ventes profession­nelles, seules les immatricul­ations des loueurs de courte durée, les Avis et autres Europcar (13 % du marché total), diminuent presque autant que les particulie­rs (- 39 %).

Le marché de l’occasion aussi impacté

La mise en place du confinemen­t et des restrictio­ns de circulatio­n ont mis tout le secteur à l’arrêt depuis déjà plus de 2 semaines. De la production à la vente par les concession­naires, tout le commerce automobile est stoppé et les constructe­urs commencent déjà à réfléchir à la stratégie à mettre en place dans les prochains mois. Le marché de l’occasion subit aussi la crise. Selon le site européen de vente de véhicules d’occasion Auto Scout24, le marché du véhicule d’occasion a chuté de – 35 % avec seulement 329 389 immatricul­ations. L’année dernière au mois de mars 507 982 immatricul­ations avaient été enregistré­es

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Tous les constructe­urs sont touchés de plein fouet par la pandémie. (Photo d’illustrati­on AFP)

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