contrôles depuis le mars
Patrice Cellario, conseiller de gouvernement - ministre de l’Intérieur, a tenu hier un point presse sur le volet de la sécurité. Voici ce qu’il faut en retenir.
■ Des contrôles par centaines Depuis l’allocution du souverain et la mise en place du confinement le mars à minuit, contrôles ont été effectués par la Sûreté publique, laquelle s’assure que les mesures ministérielles sont respectées à la lettre.
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« [Hier matin], par exemple, véhicules ont été contrôlés aux entrées de la Principauté. Deux conducteurs n’étaient pas porteurs du justificatif de déplacement professionnel vers la Principauté. Ils ont été refoulés », explique-t-il. Depuis le mars et une décision ministérielle, des amendes de à € peuvent être dressées. Un seul individu a été verbalisé, son motif de présence sur l’espace public monégasque n’étant pas jugé crédible par les services de police. « Globalement, le confinement est respecté. Mais il existe des comportements marginaux. On a, par exemple, contrôlé un bateau sur lequel des amis prenaient un apéritif. Ils ont eu un bon sermon (...). On fait appel au civisme et au sens des responsabilités de chacun », prêche Patrice Cellario.
■ Des kits pour la Sûreté publique
« Jusqu’à présent, nous avions un équipement uniquement pour certaines circonstances, comme les interventions dans des domiciles. Depuis cette semaine, nous sommes pleinement équipés avec un kit comprenant gants, gel hydroalcoolique et masques. Avec nos collègues de la force publique, on a déterminé un protocole pour l’utilisation de ces précautions sanitaires », confie Richard Marangoni, directeur de la Sûreté publique.
■ Des cas positifs chez les carabiniers Trois carabiniers du prince ont contracté le virus ces derniers jours. Aucun cas à déplorer chez les pompiers de Monaco et la Sûreté publique.
■ Vigilance sur les violences intrafamiliales et les nuisances sonores « En ce moment, la délinquance est très faible, quasiment nulle, poursuit Richard Marangoni. Il y a deux domaines sur lesquels nous sommes vigilants. D’abord, les violences intrafamiliales. Le confinement peut favoriser cela. Il n’y a pas eu de cas particuliers ou dramatiques. Autre volet : les nuisances sonores. Tous les soirs, nous avons des appels de particuliers se plaignant du bruit. Le confinement peut provoquer une sensibilité et une exacerbation particulières. » (1)Seulslesdéplacementspersonnelsjugésindispensables sontautorisés(courses,soinsmédicaux,assistancefamiliale ou garde d’enfant, sortir son animal ou faire une activité physique : seul et à proximité de son domicile). Cela ne nécessite pas de justificatif. En revanche, pour les déplacements professionnels, un document est à fournir en cas de contrôle.