Attaque à domicile à Valbonne : trois suspects écroués
Trois Azuréens âgés de 29 à 31 ans, habituellement domiciliés à Cagnes-sur-Mer et à Cannes, sont actuellement en détention pour des vols en bande organisée. Lundi, ils ont été extraits de leur cellule pour être à nouveau placés en garde à vue.
Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme et du proxénétisme (BRBP) de Nice les ont interrogés sur un vol à main armée survenu le 4 novembre 2017 à Valbonne. Ce jour-là, à 5 heures du matin, trois individus armés, visages dissimulés par des cagoules, ont fait irruption chez un couple de ressortissants anglais domicilié dans une villa avenue de Pierrefeu, un quartier résidentiel de Valbonne. Surprises dans leur sommeil, les victimes avaient été agressées, aspergées de gaz lacrymogène, armes pointées sur leur tête. Les malfaiteurs étaient repartis avec essentiellement des bijoux estimés à 60 000 euros. Les sexagénaires, qui séjournaient dans leur résidence secondaire au moment des faits, avaient été particulièrement traumatisés par les violences subies. Ils avaient eu l’impression que la détermination des malfaiteurs aurait pu les conduire aux pires extrémités. La retraitée, qui avait un temps tenté de se cacher sous une voiture, avait été sortie de sa cachette sans ménagement et dépouillé de ses bijoux.
Un gang très actif
À cette époque, plusieurs attaques au domicile de personnes supposées aisées avaient été perpétrées dans le département. L’enquête, d’abord confiée à la brigade de recherche de Cannes, avait ensuite été transmise à la police judiciaire qui enquêtait sur un gang particulièrement actif dans ce secteur.
Les policiers ont manifestement cumulé suffisamment de charges pour présenter ce mercredi les trois suspects au parquet de Grasse. Ces derniers n’auraient pas souhaité s’expliquer.
Retour à la case prison pour les trois cambrioleurs
Une information judiciaire a été ouverte et les trois hommes, mis en examen pour vol à main armé en bande organisée, ont été placés en détention provisoire. Autrement dit, ils ont regagné la cellule qu’ils avaient quittée mardi.