Les chariots de feu, le mythe
Rarement un film sur le sport n’a autant marqué le septième art. Sorti en , Les chariots de feu de Hugh Hudson (réalisateur de Greystoke, entre autres) peuvent se vanter d’avoir mis le monde du cinéma à ses pieds. Oscar du meilleur film en mais ainsi que la statuette récompensant la meilleure musique (composée et rendue universelle par Vangelis), le film est depuis près de ans un « must see ». L’oeuvre retrace librement l’histoire vraie de deux athlètes britanniques qui ont participé aux JO d’été de à Paris. Le premier, Harold Abrahams est anglais, juif, et souhaite défier sur l’épreuve reine - le mètres - l’Ecossais Eric Liddell, protestant presbytérien pratiquant qui n’a pas le droit de courir le dimanche en raison de sa foi et devra finalement se résoudre à participer au m dont la course aura lieu, le jeudi. Le film permet de comparer les valeurs des deux héros, leurs modes de vie, leurs croyances et leur manière de surmonter les obstacles qui se présentent à eux dans leur préparation olympique au sein d’une Europe encore déchirée par les conséquences de la première guerre mondiale. Les deux athlètes, doués, vont se servir de leur don pour combattre les préjugés xénophobes pour l’un, et affirmer sa foi religieuse pour l’autre. Film historique mais dont la portée universelle n’est plus à démontrer. Lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres en , un vibrant hommage au film avait été rendu pour le trentième anniversaire de sa sortie en salle. Si vous n’avez encore jamais visionné ce chef d’oeuvre, c’est le moment.