Non-respect du confinement à Nice : le préfet ferme quatre commerces
Après plusieurs avertissements de la police municipale, le couperet est tombé. Ou plus exactement les rideaux ont été baissés sur trois commerces niçois accusés de ne pas s’être pliés aux nouvelles règles du confinement.
Le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, a annoncé, hier, dans un communiqué, avoir fermé, jusqu’au 15 avril, deux bars qui continuaient d’accueillir des clients malgré le décret du 23 mars. L’un est situé boulevard du Mont-Boron. À l’intérieur, la police municipale a constaté que des clients consommaient des boissons et fumaient de la chicha à l’abri des regards.
Épicerie ouverte malgré le couvre-feu
Un fast-food, avenue Émile-Henriot, dans le quartier Magnan, a également été contrôlé avec de la clientèle malgré la fermeture apparente de l’établissement. Des clients étaient encore présents, hier, au moment où l’arrêté de fermeture a été notifié au responsable. L’établissement vendait en plus de l’alcool sans autorisation.
Une épicerie de la rue Richelmi (secteur Riquier), qui restait ouverte à une heure tardive, a également subi les foudres préfectorales. Elle a violé l’arrêté « portant restrictions à la liberté d’aller et venir sur le département des Alpes-Maritimes », autrement dit le couvre-feu, en accueillant des clients bien au-delà de 22 heures. À ces trois fermetures s’ajoute celle d’un kebab du quartier de la Madeleine, qui, la semaine dernière, avait également été pris par la patrouille.
Outre le non-respect des nouvelles règles, les problèmes d’hygiène relevés avaient provoqué sa fermeture immédiate.
« Certains essaient de s’affranchir des règles de confinement malgré le risque sanitaire qu’ils courent et qu’ils font encourir aux autres. Je serai intraitable quant au respect de l’état d’urgence sanitaire, prévient le préfet. La vigilance extrême des forces de l’ordre en la matière sera plus que jamais maintenue. »