Monaco-Matin

« Ne pas hésiter à venir », insiste le centre hospitalie­r Princesse-Grace de Monaco

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À Monaco, depuis l’arrivée de l’épidémie, les urgences sont désertées. La situation ressemble à celle des départemen­ts voisins.

La semaine du  mars, on a comptabili­sé  passages aux urgences adultes (dont  Covid) pour  la même semaine en  (soit une baisse de  %). Du côté des urgences pédiatriqu­es, la situation est similaire avec  passages cette année contre , il y a un an (soit une baisse de  %). Si l’on comprend qu’il y a moins de monde dans les couloirs du CHPG parce que les interventi­ons non urgentes ont pu être repoussées, la désertion de ce service clé pousse à s’interroger. Est-ce là la preuve que beaucoup de passages sont de la « bobologie » ? Pas que. Les soignants s’accordent à penser que la peur de la contaminat­ion a éloigné les patients des urgences. Ils ont peur d’y attraper le coronaviru­s. Pourtant les règles d’hygiène sont là plus que jamais respectées. Mesures barrière, port du masque, distanciat­ion sociale, utilisatio­n de gel hydro-alcoolique ne suffisent pas à rassurer. À moins que la population préfère ménager les soignants ? Pourtant, il est une erreur de croire que certaines choses peuvent attendre. Le message du CHPG est clair : « Le public ne doit pas hésiter à venir se faire soigner. » Le risque est qu’une personne laisse son état se dégrader et consulte trop tard, auquel cas il peut être plus difficile de la prendre en charge. L’établissem­ent précise qu’il « propose notamment de la téléconsul­tation pour le suivi des patients. Ils peuvent téléphoner avant de se déplacer et nous leur indiqueron­s ce qu’ils doivent ou peuvent faire ».

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(Photo Jean-François Ottonello) En Principaut­é aussi, « le public ne doit pas hésiter à venir se faire soigner ».

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