Monaco-Matin

Confinemen­t : mettre sa poubelle au régime

- M.-C.A mabalain@nicematin.fr 1. Les déchèterie­s de Vallauris et du Cannet sont ouvertes aux profession­nels du secteur. univalom.fr Facebook Univalom-Synidcat mixte pour la valorisati­on des déchets

Encadremen­t de tous les volontaire­s qui veulent réduire leurs ordures ménagères, ateliers pour les petits et les grands, astuces pour consommer mieux en limitant l’impact sur l’environnem­ent, sites collectifs de compostage et conseils pour en créer un dans son jardin ou dans son immeuble… le syndicat mixte Univalom qui traite les déchets de 270 000 habitants de l’ouest du départemen­t, en gérant l’usine d’incinérati­on des ordures ménagères implantée à Antibes et les déchèterie­s des communauté­s d’agglomérat­ion de Sophia Antipolis, Cannes Pays de Lérins et Pays de Grasse , a mis en place depuis plusieurs années l’objectif « zéro déchet ». Une mission qui, en cette période de confinemen­t, prend tout son sens. On reste chez soi. On a tendance à consommer davantage en stockant plus d’aliments et de produits ménagers. Et, c’est la poubelle qui déborde. Autant celle destinée aux ordures ménagères que le container jaune qui accueille les déchets recyclable­s. Univalom lance une injonction citoyenne : pour protéger les agents de collecte, en première ligne, réduisez vos déchets !

Le syndicat a d’ailleurs fermé l’ensemble des déchèterie­s au public, dès les premiers jours du confinemen­t, toujours dans le souci de concentrer les forces vives sur le terrain (1).

Réduire les emballages : les courses en vrac

Alors, comment réduire ses déchets ? Conseils et tutos sont en ligne sur le site d’Univalom. Mais, les gestes à adopter sont simples et pleins de bon sens. D’abord, réduisons les emballages. Boîtes, bouteilles, sachets… sont à bannir. On part faire les courses, avec ses propres contenants (dans l’idéal des sacs en tissu à réutiliser). Penser aussi à des bocaux en verre. Et on choisit le maximum de produits vendus en vrac. Dans les commerces de proximité mais en n’oubliant pas que certaines grandes et moyennes surfaces proposent aussi de la vente en vrac.

Concernant l’eau, c’est peut-être l’occasion de goûter celle qui coule à votre robinet ! L’occasion de limiter l’utilisatio­n des bouteilles en plastique.

Compostage maison

Et les produits dits organiques, c’est-à-dire directemen­t issus de notre assiette, comment les diminuer, eux aussi ? En se lançant dans le compostage maison (c’est le cas de le dire). À part la viande et le poisson (dont les restes doivent aller dans la poubelle des ordures ménagères), beaucoup de restes se transforme­nt : épluchures de fruits et de légumes, légumes, marc de café, et même filtres et essuie-tout. On en fait quoi si on ne les jette pas à la poubelle ? On en fait du compost. Les sites de compostage collectif étant fermés, il est conseillé de fabriquer son propre composteur. Pas bien sorcier. Rien de plus simple : un tas au fond du jardin, une vieille cagette en bois sur le balcon… Avec le temps, les reliefs se réduisent. Soit on jette le résultat, soit on l’utilise pour les plantes. L’idéal ? Profitez du confinemen­t contraint pour éviter de gaspiller. Essayons de ne pas acheter de trop grandes quantités de produits frais et périssable­s. Ou alors apprenons à accommoder les restes, comme autrefois.

 ??  ?? Rester chez soi et limiter ses déchets qui aboutissen­t, comme ici à l’usine d’incinérati­on d’Antibes : deux actes citoyens durant la crise sanitaire. (Photo archives Patrice Lapoirie)
Rester chez soi et limiter ses déchets qui aboutissen­t, comme ici à l’usine d’incinérati­on d’Antibes : deux actes citoyens durant la crise sanitaire. (Photo archives Patrice Lapoirie)

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