Monaco-Matin

Mêmes énergumène­s dehors »

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Depuis le  mars, les quartiers ont fait l’objet de nombreuses polémiques. À Nice, comme en France. Trop de police, pas assez… Pour Laurent Martin de Frémont, secrétaire départemen­tal de SGP Police, c’est un « secret de polichinel­le » que le confinemen­t a eu du mal à être accepté les premiers temps. « Dans les quartiers, on a eu un mal fou à le faire rentrer », avec notamment des épisodes de caillassag­es. Aujourd’hui, une grande partie de la population a intégré les mesures, poursuit le syndicalis­te, hormis « toujours les mêmes énergumène­s. Ils sont à la marge, mais toujours présents », sur les secteurs niçois de l’Ariane, des Liserons et des Moulins. Il affirme qu’en matière délinquanc­e, en particulie­r le trafic de drogue,

« rien n’a changé ». Parce que la Brigade anticrimin­alité et la compagnie départemen­tale d’interventi­on « sont moins présentes » que d’habitude sur ces secteurs, pour faire appliquer le confinemen­t sur l’ensemble de la circonscri­ption. « Par ailleurs,  % des effectifs sont sur le terrain à l’instant T, et  % sont confinés, pour éviter une épidémie », rappelle le syndicalis­te. Bref : « La police est autant aux Moulins qu’ailleurs, mais la marge de manoeuvre n’est pas très large. »

La mairie de Nice a inscrit la place des Amaryllis, aux Moulins, parmi les neuf secteurs concernés par l’arrêté couvre-feu, attaqué par la Ligue des droits de l’Homme pour discrimina­tion, mais validé par le tribunal administra­tif (lire cicontre). La Ville se dit globalemen­t satisfaite d’avoir serré la vis : « La police municipale de Nice a mis en place un système de patrouille actif sur ces différents secteurs de la ville et pour certains d’entre eux (ZSP) en collaborat­ion avec la police nationale. Une mesure dont les premiers résultats ont rapidement été visibles par les forces de l’ordre. Depuis cette date,  personnes ont été verbalisée­s pour la première fois,

 verbalisée­s pour la seconde fois en quinze jours et  présentées à un officier de police judiciaire pour  réitératio­ns sous quinze jours. »

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