Au jardin participatif de Garavan, on cultive le calme et l’apaisement
Ici, le temps s’écoule lentement, telle une musique apaisante. Durant le confinement, de nombreux Mentonnais se laissent porter par le tranquille pouvoir du jardinage. Luxe, calme et volupté pour les confinés privilégiés. «Depuis que nous avons obtenu une dérogation qui nous permet d’ouvrir notre jardin participatif, beaucoup d’adhérents en profitent pour cultiver la terre. C’est sans doute une façon de se ressourcer et de prendre l’air », confirme Fabien Cambi, secrétaire de « Terres en partage ». Créée il y a trois ans par Thomas Ducloy, l’association réunit une cinquantaine de familles autour d’un terrain cultivable de 3 hectares sur les hauteurs de Garavan. L’association est fondée sur deux piliers : la gouvernance partagée et la permaculture. « Tous les adhérents peuvent décider de ce qui peut être planté et semé. L’objectif est également de sensibiliser la population à des pratiques plus respectueuses de l’environnement. » Ces derniers mois, les jardiniers amateurs ont planté un abricotier et un olivier. Ils ont récolté des fèves, des artichauts, des asperges, des tomates, des courges…
« Un sentiment de gratitude »
Adhérente de l’association depuis janvier dernier, Caroline Saunier profite du confinement pour travailler la terre. « Être au contact de la nature m’apporte beaucoup de sérénité… » Avec d’autres adhérents, l’institutrice a repensé le circuit de l’eau au sein du jardin et réaménagé l’accès au terrain. « Puis nous avons commencé à planter des pommes de terre, des haricots, des courges, du butternut, du persil… » Le jardin participatif lui offre la possibilité de passer un moment privilégié avec sa petite fille, âgée de 2 ans. L’occasion de se recentrer sur l’essentiel. « Jardiner apporte un sentiment de gratitude durant cette période compliquée. Cette activité donne envie de remercier la terre et de se remercier d’y prendre soin. » Plus d’info sur www.terresenpartage.ga ou sur Facebook : Terres en partage.