Ne voulais pas y croire »
une écurie française comme Renault…
Ce n’est pas anodin, en effet. C’est un événement populaire et on savait que s’il devait avoir lieu ce serait à huis clos. J’avais d’ailleurs l’impression que l’on pouvait aller vers une course au mois d’août à huis clos.
Vous êtes donc surpris ?
Oui, je ne voulais d’ailleurs pas y croire en l’apprenant. C’est une déception, mais elle est compréhensible. Il faut l’accepter. Le présent, c’est désormais l’organisation de courses à huis clos en Europe et je comprends que ce n’était pas possible pour le Grand Prix de France.
Ce sera donc vraisemblablement le Grand Prix d’Autriche qui ouvrira la saison le juillet. Pensez-vous que la supposée hiérarchie sera nivelée ? Doit-on s’attendre à des surprises ?
La hiérarchie, on ne la connaît pas. Mais non, il n’y a pas de raison. Les voitures de Melbourne (où la saison a bien failli débuter le mars) seront celles de l’Autriche. De notre côté, chez Renault, nous avions fait le choix d’une saison de transition pour préparer les nouveaux règlements de (avec des contraintes pour limiter les écarts de budgets )et nous espérons un nivellement dans un futur proche. Mais pas immédiatement.
Du côté des pilotes, redoutezvous une perte de sensations et une méforme physique, après trois longs mois d’inactivité ?
Non, le pilotage ne s’oublie pas. En revanche, physiologiquement, ça sera un challenge. Je ne dis pas que ça sera risqué, mais il va leur falloir quelques jours pour réhabituer leur corps. Heureusement, le Ring (le circuit autrichien) n’est pas aussi exigeant que d’autres. Comme celui de Bakou par exemple.