A La Factory, on mise sur le « menu livraison »
D’habitude, La Factory et le Stan Corner font le plein les jours de semaines à l’heure du déjeuner, notamment avec les élèves et parents du groupe scolaire Stanislas. Faute de pouvoir « faire sa rentrée » le mai, Franck Dosne garde store baissé. Mais avec Chrystelle en cuisine, il oeuvre à nouveau avec son propre service de livraison alentour. Plat unique à , € et dessert unique à , €, la formule (à € pour les deux) a déjà ses aficionados, qui consultent la page Facebook ou le compte Instagram de La Factory pour commander dès la veille.
Un exemple : l’escalope milanaise sauce champignon et la mousse au chocolat maison. « On profite de la réouverture du marché Forville pour proposer du frais, et on utilise de gants, du gel et des masques avant de conditionner les repas à livrer dans des glacières hermétiques, précise Franck.
C’est sûr, ça ne remplace pas la centaine de couverts que l’on servait chaque jour avant le confinement, mais on répond à une demande de nos clients historiques, et ça permet d’anticiper l’après, qui ne sera forcément pas identique à l’avant...».
L’ADN «frais et qualité»
Avec trois employés sur cinq au chômage partiel à temps complet, Franck Dosne sait qu’il devra aussi réinvestir pour adapter ses locaux aux nouvelles conditions sanitaires, accueillir moins de public s’il répond présent, «et refaire les stocks de provision, que nous avons donnés à des associations caritatives ou à des SDF quand nous avons dû fermer brutalement ».
L’ADN de La Factory, « frais et qualité », lui permet déjà d’entrevoir un avenir plus sain, lorsque le coronavirus ne sera définitivement plus au menu quotidien...