Villeneuve-Loubet : il roulait à la bière et à la cocaïne
Il était environ h quand la police municipale est intervenue pour interpeller un conducteur de deuxroues qui circulait dans les rues de Villeneuve-Loubet malgré le confinement et le couvre-feu. Jérémy, né il y a ans à Saint-Quentin (Aisne), a été contrôlé avec , mg d’alcool par litre d’air expiré. Et le test salivaire s’est révélé positif à la cocaïne. En comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grasse présidé par Laurie Duca, il a avoué avoir consommé de la bière avant de repartir au guidon de son Piaggo :
« J’ai un gros problème avec l’alcool. On était dehors, près de chez un copain, j’ai bu quatre bières de cl. » – « Vous êtes aux prises avec des conduites addictives et ne respectez pas le confinement. Comment vous êtes-vous procuré la cocaïne ? » ,interroge la présidente.
– « Un gars qui s’est joint à nous. Il m’en a proposé. C’était la première fois que je sniffais un rail. » Boucher en CDI dans une grande surface, ce célibataire sans enfant compte cinq mentions à son casier judiciaire. La plupart pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique mais aussi usage de stupéfiants. En récidive, il risquait la confiscation de son scooter. C’est ce qu’a requis le procureur de la République ainsi que six mois de prison sous bracelet électronique.
Aux intérêts de son client, Me JeanMichel
Aubree assure que « la garde à vue lui a fait prendre récemment conscience de la gravité des faits. Il regrette vraiment son comportement. Le confinement, qui l’a isolé, et l’éloignement de sa famille, établie dans le Nord, ont contribué à se retrouver dans un état de grande souffrance psychologique. »
Le tribunal condamnera Jerémy à douze mois de prison dont six avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans, peine aménageable. De plus, il aura interdiction de fréquenter les débits de boissons, et obligation de soins et de travail. Son scooter, lui aussi confiné, ne sera pas confisqué.