Un appel commun à la solidarité
À l’occasion de la Journée de l’Europe (), les chefs d’État et de gouvernement, flanqués des dirigeants des trois institutions de l’UE, ont, dans une vidéo publiée hier sur Twitter, prôné la solidarité à l’occasion de cette crise.
« Notre objectif, c’est que l’Europe émerge plus forte de la pandémie », déclare la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays va prendre la présidence tournante de l’UE en juillet. « Oser réinventer, nous unir, penser et agir pour l’avenir. C’est cet esprit européen dont aujourd’hui nous avons encore besoin », souligne quant à lui le président français
Emmanuel Macron. Celui du Parlement européen, David Sassoli, en profite pour appeler « les gouvernements et les institutions » à « être courageux et ambitieux » : « C’est le seul moyen de regagner la confiance de nos citoyens. »
Jeudi, la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait reconnu que la solidarité européenne «a été mise à l’épreuve au début de la crise ». « Et puis nous avons commencé à partager et à nous entraider : une solidarité de facto. Cette solidarité doit se poursuivre ». La veille déjà, pour le e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs chefs d’État ont insisté sur la nécessité de retrouver l’esprit de pour faire face à la crise, alors que la tentation du repli et de l’isolationnisme progresse dans le monde entier. «Nousne devons pas accepter que l’ordre de paix » mis en place à partir de « parte en fumée sous nos yeux », a notamment lancé le président allemand Frank-Walter Steinmeier. « Nous voulons plus [...] de coopération dans le monde, y compris dans la lutte contre la pandémie ».
1. Elle marque l’anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, dont l’appel du 9 mai 1950 est considéré comme le texte fondateur de la construction européenne.