Jean-Luc Ettoriau top !
Le 21 mai 1994, le gardien de légende de l’ASM mettait un terme à une carrière riche en émotions
Jean-Luc Ettori a gagné trois championnats et trois Coupes de France, il a perdu des finales, il a joué un France-Allemagne de légende à Séville, il a évolué avec des monstres sacrés, il a affronté des géants, mais il a toujours été d’une désarmante simplicité. Dans le temps, nous montions le voir à La Turbie. Il recevait sans rendezvous. Un clin d’oeil, une tape dans le dos et c’était la fête du stylo. Il répondait sans se poser de questions. Son regard sur les choses du football était toujours juste et précieux. Aujourd’hui, il est loin, mais il est le même. L’interview est simple comme un coup de fil. Depuis quelques années, il vit à Tours où il tient deux brasseries fermées pour cause de Covid-. « On sera les derniers à ouvrir. J’espère qu’on va tenir le choc », dit-il prêt à batailler. Avant de servir des plats du jour, le patron était gardien de nuit. Il détenait la clé des matchs. En Principauté, il était surtout le gardien du temple. Pendant saisons, JeanLuc Ettori était l’AS Monaco. matchs (dont en D) sous le même maillot : ça marque un homme et un club. Rendez-vous compte, il a commencé avec Rolland Courbis et a fini avec Lilian Thuram et Manu Petit. Il a joué avec Delio Onnis et George Weah, avec Jeannot Petit et Glenn Hoddle, avec Christian Dalger et Youri Djorkaeff. Bref, il a traversé les générations. Toujours joueur, il a accepté de nous livrer ses Tops . Un joli voyage en ballon à travers les époques. Ettori, il est top !