La commission Sauvé prolonge son appel à témoignages
La Commission Sauvé sur les abus sexuels sur mineurs commis dans l’Eglise va rendre son rapport plus tard que prévu, vers la fin , en raison des effets multiples de la crise liée au coronavirus, et va prolonger son appel à témoignages jusqu’au octobre. En outre, alors que ses travaux sont pour bonne partie axés sur les victimes, elle va également engager une recherche sur les auteurs de pédocriminalité, a affirmé son président Jean-Marc Sauvé. La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), créée en par l’épiscopat catholique pour enquêter sur la pédocriminalité commise par le clergé depuis les années , avait lancé en juin un appel à témoignages auprès de victimes, via une plateforme téléphonique, qui devait initialement expirer le juin et qui a donc été prorogée de cinq mois. Plusieurs activités de la commission, comme les auditions de victimes en régions, ont été suspendues en raison de la crise sanitaire et du confinement. Elles vont reprendre progressivement. Selon les chiffres arrêtés au janvier, la Ciase avait reçu
appels. La majorité des victimes étaient des hommes (, %), âgés actuellement, pour % d’entre eux, de plus de ans. Les victimes étaient âgées dans % des cas de à ans, et dans , % des cas de à ans. Les faits ont été commis, pour % des cas, entre et . Pour un tiers, en établissements scolaires (pensionnats), puis au catéchisme ou dans les aumôneries ( %).
Les auteurs sont des hommes dans % des cas.