Colonies de vacances : les inscriptions sont ouvertes !
« À ce jour, aucune restriction n’est prévue de la part des autorités, vous pouvez donc toujours inscrire vos enfants. »
C’est ce type de messages que placardent les organisateurs de colonies de vacances, ces dernières semaines, sur leurs sites Internet.
En l’absence de protocoles sanitaires clairement définis et dans l’éventualité d’une autorisation d’exercer cet été, la visibilité est donc quasi nulle pour les encadrants comme pour les parents. Et comme il est préférable d’anticiper les choses pour ne pas se retrouver dépassé le jour J, certains ont décidé de prendre les devants il y a quelques semaines déjà.
Inscriptions remboursées en cas d’annulation
« Nos inscriptions sont ouvertes depuis le mois d’avril, assure Christophe Tassano, directeur général de La Semeuse, l’association niçoise organisatrice de colonies de vacances depuis l’après-guerre. On s’y est mis pendant le confinement. On s’est dit qu’il fallait offrir cette opportunité aux parents, en les rassurant puisqu’en cas d’impossibilité, nous nous engageons à les rembourser. Mais cela leur a permis en même temps d’organiser d’éventuelles vacances d’été. » Aux portes du Mercantour, dans la vallée de la Vésubie, les séjours d’une semaine « au grand air » restent cependant liés aux annonces que doit faire le gouvernement pour la seconde période de déconfinement qui doit commencer le 2 juin.
Même combat pour l’association Uto’Pistes et pour Michael Martinet, le directeur de la section colonies de vacances pour cette association qui fait également du maraîchage à l’année.
« Pourquoi une colonie serait un problème » ?
« Nous sommes à Lantosque. Nous avons un chapiteau de cirque en pleine nature ainsi qu’un potager pédagogique de 400 m². Nos inscriptions étaient déjà ouvertes au mois de janvier car beaucoup de parents renvoient leurs enfants d’une année sur l’autre. Beaucoup sont originaires des Alpes-Maritimes d’ailleurs. Nous avons eu un gros coup d’arrêt pendant le confinement, mais c’est reparti depuis. Nous attendons simplement d’en savoir plus de la part du gouvernement maintenant. Mais sachant que l’on peut aller dans un supermarché, à l’école ou dans le métro, je ne vois pas pourquoi une colonie de vacances d’une semaine pour 24 enfants serait un problème aux mois de juillet et août. » D’autres ont cependant choisi d’attendre. C’est le cas du Département, organisateur chaque été de colonies de vacances à SaintJean-Cap-Ferrat, Auron, Valberg et La Colmiane. Si des dates existent sur le site web de la collectivité, « nous ouvrirons les inscriptions lorsque nous serons sûrs de pouvoir organiser nos colonies. »