Monaco-Matin

Les boulistes peuvent rejouer en semi-liberté

Si les clubs d’Antibes, Vallauris et Valbonne n’ont pas rouvert malgré le déconfinem­ent les passionnés peuvent s’affronter de façon indépendan­te en appliquant les règles sanitaires

- VIVIEN SEILLER

Ils ont pu reprendre leur activité de façon libre ou presque. Sans encadremen­t mais en respectant les gestes barrières. Depuis quelques jours, les joueurs de pétanque de la région antiboise ont ressorti leur matériel et s’affrontent en comité restreint dans les espaces réservés. « C’est un regroupeme­nt libre qui n’a rien à voir avec le club, glisse Olivier Paris, membre actif des Amis de la Pinède à Juan. Quand il n’y a pas de concours, les terrains sont ouverts et les gens font ce qu’ils veulent. Certains joueurs sont issus d’autres clubs et cherchent un lieu pour pratiquer sans se retrouver les uns sur les autres. » Jeunes ou moins jeunes, les passionnés sont censés jouer en tête-à-tête pour éviter les contacts répétés. Une des raisons qui expliquent la prolongati­on de la fermeture de certains clubs locaux. Le clos de La Fontonne (Antibes), les terrains du Pré des Arts (Valbonne) et la Boule Amicale Sportive de Vallauris ont par exemple toujours les portes fermées malgré le déconfinem­ent.

Trop de contrainte­s

« On a décidé de ne pas rouvrir avant le 2 juin, détaille Nicole Urruty, présidente du club vallaurien. On ne pouvait laisser jouer que 10 personnes sur un club de 250 licenciés donc il était très difficile de faire un choix. Et puis même si on ouvrait pour dix personnes, il fallait noter l’identité, l’heure d’arrivée, l’heure de sortie... ça faisait beaucoup de contrainte­s pour pas grand-chose. Il en est de même pour le clos antibois de La Fontonne, toujours fermé en l’absence d’autorisati­on .»

« La mairie d’Antibes nous a clairement dit qu’on n’avait pas le droit d’ouvrir, on attend le 2 juin pour savoir que faire », souffle la trésorière Stéphanie Zoccali. Récemment, les terrains situés près du gymnase Allinei de Vallauris étaient malgré tout occupés par des dizaines de joueurs indépendan­ts, tout comme la zone de jeu de la Pinède à Juan. « On suit les règles gouverneme­ntales, c’est à nous de faire attention, poursuit Olivier Paris. La fédération nous impose simplement de ne pas organiser de concours. » En attendant que les clubs puissent reprendre leur activité sans limiter le nombre de joueurs sur les terrains.

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Les boulistes à la pinède et ceux de Vallauris-Golfe-Juan (à droite). (Photo V.S.)
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