Monaco-Matin

« Quand le hasard arrive à un certain point...»

- PROPOS RECUEILLIS PAR VIVIEN SEILLER

Trois ans après Le secret du café Jasserand, l’Antibois Grégory Vallauri (48 ans) vient de sortir Ces lettres que l’on n’envoie jamais, un roman où les histoires d’amour s’entremêlen­t jusqu’à en devenir troublante­s.

Ces lettres que l’on n’envoie jamais sera votre second roman ?

C’est ça. J’avais écrit deux recueils de poésie il y a une quinzaine d’années mais ce sera mon second roman avec le même éditeur [le premier est sorti en ]. Il n’est pas encore référencé mais il est déjà sorti, il est présent physiqueme­nt à Lyon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand... Comme je suis antibois avant tout je vais en déposer à la librairie Massena.

Le thème ?

Il est question d’histoire d’amour à deux époques différente­s, sur deux génération­s. Ces deux histoires vont être intimement liées. Une dame (Abigail) vit à Londres en  et travaille avec ses parents dans une librairie familiale. Elle va rencontrer le grand amour à Paris mais ce sera un amour contrarié, son ami de l’époque ne va pas tenir sa promesse concernant une lettre qu’il était censé lui envoyer. Toute sa vie, elle aura l’impression de ne pas avoir vécu la vie à laquelle elle était destinée.

Comment bascule-t-on dans une autre époque ?

En , la maladie d’Alzheimer s’invite et cette dame a des petites pertes de mémoire. Elle oublie le nom de cet homme qu’elle a aimé jadis et elle décide d’écrire son histoire dans un livre pour qu’il puisse arriver entre les mains de cet homme. Elle se fait aider par sa petite fille (Alisson) qui va faire elle-même ce voyage à Paris sur les traces de sa grand-mère. Le destin va s’en mêler puisqu’elle va également vivre une histoire d’amour sur Paris. Quand le hasard arrive à un certain point, la frontière est ténue entre le réel et l’irréel. On va voyager entre la campagne anglaise, Montmartre et l’Ardèche.

Quel rapport entretenez-vous avec la Côte d’Azur ?

C’est ma région. Je suis né à SaintEtien­ne, j’ai des attaches là-bas mais je vis sur la Côte, mon fils y est né, j’y travaille... Les deux sont des régions de coeur.

Qu’est-ce qui vous inspire ?

Je travaille en tant que jardinier à la mairie d’Antibes depuis  ans, ça ne m’aide pas particuliè­rement à créer... Quoique, peut-être un peu (sourire). J’ai besoin de voir du monde, d’être à l’air libre. Être enfermé, ce n’est pas mon truc. Mais j’ai plus besoin d’énergies que de lieux en particulie­r. J’aime bien aller en bord de mer du côté de Juan-les-pins. J’aime aussi travailler dans les bistrots le matin (sourire).

Le confinemen­t vous a été bénéfique ?

Ce roman est terminé depuis un an et demi. J’ai continué à écrire pendant le confinemen­t mais ça ne m’a pas aidé beaucoup au niveau créativité (sourire). Mon troisième roman est également terminé, j’écris le quatrième en ce moment.

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