Les brèves!

À Cannes, l’art est de retour

Doucement mais sûrement, les musées cannois accueillent à nouveau leur public... Une belle occasion de découvrir dès aujourd’hui les horizons «si grands» du peintre Olivier Masmonteil qui expose au Suquet des Artistes. Sur les hauteurs, la Villa Domergue ouvre son magnifique espace à Louis Cannes, dès le  juin. Du côté de la Croisette, à la Malmaison, les oeuvres de Kehinde Wiley, icône de la peinture américaine contemporaine mettent en lumière dès le  juillet les oubliés de la société. Une petite traversée pour zieuter, à compter du  août, au musée de la Mer, sur l’île Sainte-Marguerite, le travail d’Elger Esser, photographe inspiré de la peinture et des techniques photographiques du XIXe siècle. Rens. www.cannes.com

Visite virtuelle en Facebook Live de l’exposition James Tissot au Musée d’Orsay aujourd’hui

Le musée d’Orsay, à Paris, a dû fermer ses portes alors que devait se tenir la rétrospective James Tissot - L’ambigu moderne, hommage à ce peintre français insaisissable et passionnant (), qui fut bien plus qu’un amoureux de la mode.

À l’occasion de la réouverture de l’établissement au public le  juin, Arte organise en avant-première, aujourd’hui, lundi  juin, à  heures, une visite privée de l’exposition avec un live sur Facebook et Instagram.

Il sera animé par la journaliste Philomène Bon en compagnie de trois commissaires de l’exposition : Cyrille Sciama, directeur général du musée des impressionnismes Giverny, Paul Perrin, conservateur au musée d’Orsay et Marine Kisiel, conseillère scientifique à l’Institut national d’histoire de l’art.

Par ailleurs, le documentaire James Tissot - L’étoffe d’un peintre (film de  minutes, écrit et réalisé par Pascale Bouhénic), est toujours disponible sur arte.tv jusqu’au  juillet. Portrait de ce délicieux peintre de la mode et des apparences, portraitiste de la bonne société sous le Second Empire, longtemps dédaigné par l’histoire de l’art. Ce documentaire montre un artiste riche et complexe, chez qui la superficialité devient le révélateur de la vie sociale et de ses codes.