« Une caméra, là-bas, a une durée de vie de h »
À l’issue d’une réunion en mairie, le préfet Bernard Gonzalez a annoncé le déploiement d’une compagnie de CRS impasse des Liserons, comme le réclamait Christian Estrosi au ministre de l’Intérieur. Les policiers filtrent les entrées dans ce quartier. Ils sont appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie. « Il faut que cette cité soit protégée de manière durable, heures sur , martèle Christian Estrosi. La population n’en peut plus. Ces gens doivent se sentir protégés.
Enfin, les moyens que je demandais depuis des mois sont mobilisés. Je suis satisfait. »
Grâce à cette sécurisation qu’il espère durable, le maire a annoncé plusieurs mesures concrètes pour stopper la violence dans l’impasse des Liserons, théâtre depuis la semaine dernière, de règlements de compte. Le premier magistrat de la ville a évoqué l’installation de pylônes d’éclairage public « en béton et verre armés » et le recours à des caméras sophistiquées pour assurer la sécurité « d’environ personnes, piégées par une guerre entre trafiquants de drogue ». « La durée de vie d’une caméra que nous installons est de à heures. Les pylônes sont très rapidement sciés. Nous avions réussi, avec Escota, à en installer une sur l’autoroute. Un investissement de euros qui a duré… heures. »
Le maire a décidé de recourir à des caméras miniatures très sophistiquées que les malfaiteurs ne devraient pouvoir ni repérer ni détruire.
Des opérations pour effacer les tags (les tarifs des différentes drogues s’affichent sur les murs des HLM), la surveillance des toits, des caves et des parkings seront systématisées, a promis le maire. Christian Estrosi sait combien les profits générés attisent les convoitises.
Pour lui, la seule solution est radicale : « Aux Liserons, le problème de fond ne peut se régler que par une grande opération de rénovation urbaine. Cela passera par la démolition de tout ou partie de la cité. »