Une visite à Tende pour la députée
Dans le cadre de ses régulières visites de terrain, la députée de la 4e circonscription, Alexandra Valetta-Ardisson, s’est rendue hier matin à Tende. Afin d’y rencontrer les acteurs économiques, les professionnels de santé et habitants, et d’observer comment la crise a été vécue dans la commune la plus étendue des Alpes-Maritimes. «Ilsontété parmi les premiers à distribuer des masques à la population, ils ont prêté des barnums à l’hôpital pour créer une zone tampon à l’entrée de l’établissement, ont fait des efforts pour permettre d’agrandir les terrasses… », liste-t-elle. Ajoutant qu’un système de livraison de repas à domicile a également été mis en place pour les plus fragiles, auxquels un employé municipal de confiance proposait même d’aller retirer de l’argent si besoin était. « J’ai pu constater que tous s’étaient organisés de manière assez autonome, sans attendre des aides de l’extérieur. Beaucoup de choses ont été faites avec peu de moyens. Tende n’a rien à envier aux grandes communes du littoral », résume l’élue. Qui a profité de se rendre à l’hôpital pour sonder les équipes alors que le « Ségur de la santé » vient d’être lancé. « C’était l’occasion de voir avec elles les points faibles et les points forts que la crise a fait sortir. Et de faire remonter leurs doléances. Car il est important qu’ils aient eux aussi leur mot à dire. » Auprès des commerces et des restaurants, Alexandra-Valetta Ardisson a par ailleurs appris que pratiquement tous avaient reçu les aides de l’État et pu bénéficier du chômage partiel. Et bonne nouvelle : le train recommençant à bien circuler côté italien, du monde revient dans le village de la Roya. Côté culture, la députée s’est rendue au Musée des Merveilles, où elle a pu noter que tout a été réaménagé et adapté au regard des contraintes sanitaires. Les outils tactiles ont notamment été retirés. Au regard des réservations que le musée a déjà reçu pour l’été, l’horizon ne semble pas trop bouché. «Le seul bémol, c’est la piscine qui ne rouvrira pas cet été. Les travaux devaient se faire pendant le confinement mais ils ont été retardés », explique-t-elle. Consciente qu’à Tende, chacun a fait son maximum pour surmonter au mieux la période.