Du retard sur la livraison : rendez-vous mi-
Retard à l’allumage. Si lors de la pose symbolique de la première pierre – fin mars 2019 –, les acteurs du projet MarendaLacan avaient annoncé la projection du premier film au printemps 2020, il n’en est bien évidemment rien. Entre les intempéries et la crise sanitaire, les aficionados du 7e art vont devoir sérieusement ronger leur frein avant de pouvoir grignoter des pop-corn dans le nouveau cinéma de 4 000 m2, pierre angulaire du concept. Un phare de huit salles doté d’un rooftop dessiné tel un « origami déployé » pour imaginer ce futur quartier prenant place entre la vieille ville et le port d’Antibes. Sur le terrain ? Les équipes du maître d’ouvrage BNP Paribas Immobilier
– et notamment le cabinet d’architecture Leclercq et Associés.
m commerciaux
Des travaux XXL qui durent, durent, durent… Pour, au final, laisser place à 200 logements – dont 35 % de locatifs sociaux – avec 280 places de
stationnement en sous-sol. Mais pas seulement : puisque 4 600 m2 de surfaces sont consacrés à l’activité commerciale. Côté boulevard d’Aguillon, un groupe scolaire sortira prochainement de terre. Un changement qui, pour l’instant, s’est illustré par la refonte totale de la place des Martyrs-de-la-Résistance l’hiver dernier. Un premier pas pour comprendre à quoi s’apprête à ressembler ce site qui, comme le souligne si souvent la municipalité, se veut être un exemple de labellisation écoquartier. Concrètement ? Cela signifie notamment que la récupération des eaux usées va permettre de produire de l’énergie et que les eaux pluviales serviront à l’arrosage des espaces verts. Cette opération foncière – qui a apporté à la Ville 28,5 millions d’euros – devrait en 2021 connaître enfin l’étape livraison. Avec, au milieu de l’année, le cinéma et les premiers logements – entre Vauban et Fontivieille – puis, à la fin de l’année 2021, le reste des habitations situées plus haut côté Championnet avec les commerces.