Saint-Laurent met tout en oeuvre pour fluidifier le trafic routier
C’est le dernier (gros) chantier a proximité de Cap 3 000. La création d’un shunt . Si le terme n’évoque rien, ou pas grandchose, le principe est bien connu : c’est une voie d’évitement sud/nord du rondpoint Maïcon.
Plus besoin de passer par le carrefour pour se rendre dans la zone d’activité de Saint-Laurent-du-Var ou dans les vallées. Cet aménagement a pour but de fluidifier la circulation, souvent très dense, aux heures de pointe.
Un total de 780 000 euros
Dans le cadre d’un projet urbain partenarial (PUP), la société Altarea Cogedim, propriétaire de Cap 3000, finance à 75 % les travaux. La Métropole – « qui porte le chantier », a précisé, hier, Joseph Segura – prend en charge les 25 % restants. Le coût total ? 780 000 euros TTC. Les aménagements aux alentours du centre commercial ont débuté en février 2017. Et la création de cette voie d’évitement dépendait des autres chantiers. Soit l’aménagement de l’avenue Guynemer, la création du carrefour à feu et le rafraîchissement des avenues Donadeï, Verdun et Bérenger. « Cette dernière phase devait commencer en début d’année mais la crise sanitaire a mis un coup d’arrêt car les entreprises n’étaient pas en mesure d’effectuer les travaux. D’où le report du chantier », expose le maire de Saint-Laurent-du-Var. Un seul objectif, la fluidification du trafic. « Une étude a été faite entre 2011 et 2013 et, aux heures de pointe, la circulation était saturée, développe Stéphane Dorée, le directeur des services techniques de la commune. Il en est ressorti que 60 à 70 % de la circulation qui arrive à cet endroit prendraient ce shunt. »
Réouverture des berges fin juillet
Que les joggeurs et marcheurs soient rassurés, la promenade ne sera pas évincée. Le tronçon, qui est fermé depuis quelques jours au niveau du giratoire Maïcon, rouvrira fin juillet. « Le délai global des travaux est de cinq mois. La fin du chantier se fera en septembre ou début octobre », projette le directeur général des services techniques.