Procès en septembre pour l’infirmière arrêtée pour violences
L’infirmière dont l’interpellation, mardi, pour avoir jeté des cailloux sur les forces de l’ordre en marge d’une manifestation dans la capitale a suscité la polémique [doc BFMTV], devra comparaître le septembre devant le tribunal correctionnel de Paris.
En plein débat sur les violences policières, son arrestation musclée a provoqué la colère de l’opposition de gauche et contraint le gouvernement à défendre l’action des forces de l’ordre. Cette femme de ans, qui a reconnu les faits au cours de sa garde à vue levée hier après-midi, sera jugée pour « outrages » et « violences sans interruption totale de travail (ITT) » sur personne dépositaire de l’autorité publique, a annoncé le parquet de Paris.
Plusieurs vidéos de son interpellation ont été relayées sur les réseaux sociaux. On y voit une femme portant une blouse blanche arrêtée sans ménagement par les forces de l’ordre alors que des échauffourées ont éclaté à l’arrivée du cortège sur l’esplanade des Invalides. D’autres vidéos montrent la même personne jeter des projectiles en direction des forces de l’ordre, quelques minutes auparavant. Lors de son audition, cette infirmière travaillant à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) a reconnu avoir jeté des cailloux en direction des forces de l’ordre. Mais, a-t-elle expliqué, sa colère n’était pas dirigée contre les policiers mais contre l’Etat.
Par ailleurs, deux autres personnes ont été interpellées hier dans le cadre d’une enquête sur l’agression d’un policier à terre en marge de cette même manifestation. L’un des deux interpellés est soupçonné d’être l’auteur du croche-pied ayant fait tomber le policier, qui avait ensuite été roué de coups avant d’être exfiltré par ses collègues. Le fonctionnaire souffre d’un traumatisme crânien, de divers hématomes, a une dent cassée et devrait déposer plainte.