Des sessions de rattrapage pour le dépistage
Les semaines se suivent et se ressemblent. Depuis le mars, sur décision du prince Albert II en ces temps de crise sanitaire, le gouvernement princier et une délégation du Conseil national se retrouvent régulièrement au sein du Comité mixte de suivi du Covid-. Pour la onzième fois, ce jeudi. Autour de la table, l’exécutif s’adonne à des points de situation ; le Conseil national, lui, en profite pour souffler des propositions pour participer à la relance économique du pays. Bref, un échange qui se veut constructif.
Voilà ce qu’il faut retenir de la dernière session.
■ La réunion s’est amorcée par un état des lieux sanitaires. La campagne massive de dépistage, achevée il y a une semaine, a livré ses conclusions : personnes, résidents et salariés, se sont portées volontaires pour un test sérologique. tests ont révélé que la personne concernée avait été en contact avec le virus. Soit un taux de , % de la population testée. Un seul cas de Covid- en cours a été relevé, lequel a fait l’objet d’un protocole de suivi. Si l’on entre dans le détail des chiffres, on observe que enfants de moins de ans et scolaires ont été testés, ainsi que personnes de plus de ans à domicile.
■ Des sessions de rattrapage sont possibles pour ceux qui n’auraient pas pu se rendre dans l’un des centres de dépistage. Toujours gratuites et sur la base du volontariat, elles se dérouleront les mardis et juin, et juillet à l’espace Léo-Ferré de h à h.
■ Outre l’échange sur l’assouplissement de certaines prescriptions sanitaires (notre édition du juin), les deux institutions ont évoqué le sujet épineux de l’ouverture des frontières européennes et l’accès des étrangers à la Principauté. « La France a fait savoir qu’elle rouvrira progressivement ses frontières extérieures à l’espace Schengen à partir du er juillet, les autorités monégasques ont confirmé leur volonté de tout mettre en oeuvre pour accueillir des touristes cet été tout en contrôlant les frontières, afin de s’assurer de la maîtrise de la circulation du virus sur le territoire national », confie-t-on du côté du gouvernement.
■ Contrairement à la France qui a décrété le retour à l’école obligatoire à partir de ce lundi et jusqu’au juillet, l’État monégasque n’a pas souhaité revoir son dispositif. L’année scolaire s’achèvera donc le juin au soir, sans que l’intégralité des élèves ne soit retournée sur les bancs de l’école. «À cela s’ajoutent des contraintes sanitaires importantes et le début des réunions de conseils de classe qui relativise fortement l’intérêt d’un tel retour des élèves », justifie l’exécutif.