DONNE DU STYLE AUX SORTIES PLAGE
Le Hyérois de 22 ans a créé sa ligne de maillots qui table sur le savoir-faire made in France.
Sa première collection de maillots cartonne. Avant même l’ouverture de son site de vente en ligne, début juin, les pièces de sa collection sont parties comme des petits pains ! Chic, simple et sexy à la fois, Sandseller est une toute jeune marque de swimwear varoise, créée par un Hyérois de 22 ans, Maxime Riegelink. Retenez bien ce nom…
Après un bac technologique sur les énergies renouvelables, « ce qui n’a pas grandchose à voir », admet-il, Maxime a enchaîné sur un
BTS en Management d’Unités Commerciales (MUC), en alternance chez Louis Vuitton à Saint-Tropez. Une révélation.
Expérience déterminante chez Vuitton
« C’est l’une des plus belles et des plus grandes boutiques de Saint-Tropez, j’en ai gardé un très bon souvenir », dit-il des étoiles dans les yeux. J’y avais été avec un ami qui voulait acheter un portefeuille, l’été d’avant. Je me souviens m’être dit que ceux qui y travaillaient avaient beaucoup de chance. Et l’année d’après, j’y étais ! Je suis retourné à Saint-Tropez avec un seul CV, je me suis présenté chez Vuitton et personne d’autre. Pendant deux ans, j’ai été conseiller de vente. »
Cette expérience dans l’univers de la haute couture, on l’a compris, va s’avérer déterminante. « Depuis tout jeune, j’ai toujours un peu aimé le vêtement, le textile, la mode. Et faire les choses. Ce travail chez Louis Vuitton a été un élément clef pour moi. Pour me montrer ce que je voulais faire plus tard. J’ai pu découvrir plusieurs métiers, comment chaque vêtement
était fait, chaque pièce, chaque histoire autour du produit. C’est ça qui m’a plu. »
Depuis plusieurs mois, à l’issue de son cursus, il a travaillé son concept, dont l’idée lui trottait dans la tête depuis deux ans : une maison de création de maillots hommes et femmes où il imagine et dessine ses propres modèles. Et qui table sur le savoir-faire made in France avec des pièces faites à la main par de petits ateliers de couture. « J’étais bien entouré, mais ce n’était pas aussi simple quand onypense:ilya toujours des imprévus ! » sourit-il. Une fois les maillots dessinés, Maxime s’adresse à des ateliers parisiens, pour passer du dessin au prototype. « Ensuite, si tout est en ordre, je lance la production. Il n’a aucune copie, je suis vraiment dans la création, j’essaie d’apporter quelque chose à moi. »
Si la collection femme n’a pu être achevée dans les temps, avec les aléas du confinement, la collection homme est en vente. Avec deux modèles et six couleurs différentes, elle est fondée sur l’esprit de Saint-Trop’ dans les années soixante-dix avec une touche de modernité, des shorts plutôt courts et 100 % polyester (90 euros). Ils sont disponibles sur Instagram (sandseller.swimwear), ou directement à Saint-Tropez, au 41 rue Gambetta, à la boutique Erevan. « L’an prochain, des modèles en édition limitée comporteront une broderie – « C’est l’amour à la plage aou tcha-tcha-tcha » – réalisée par une petite société de broderie tropézienne », souligne Maxime. On rongera donc notre frein jusqu’à l’été prochain, pour acquérir ces collectors.
« Pièces faites main à Paris et brodées à Saint-Tropez. »