La phrase «
d’accompagnement de la relance économique (Care) que nous venons de créer.
Quels sont les secteurs qui s’en sortent le mieux ?
Les acteurs qui n’ont pas fait l’objet d’un confinement strict ou dont l’activité a pu se poursuivre, malgré tout. Je pense en particulier à l’activité bancaire et financière, grâce au recours massif au télétravail, mais aussi au secteur de l’immobilier, ainsi que du bâtiment et de la construction. social, il y a aussi la nécessité de conserver le lien entre les salariés.
Parmi les outils de la relance, vous venez d’annoncer la création de Monaco Boost. De quoi s’agit-il ?
C’est une pépinière pour entrepreneurs monégasques qui n’ont pas encore les reins très solides pour se développer seul dans un bureau ou un centre d’affaires. Monaco Boost est un lieu où les gens pourront se retrouver, échanger, apprendre les uns des autres. Il représentera une aide à l’emploi des compatriotes et au développement de l’entreprenariat.
La relance passe aussi, et surtout, par celle de la consommation. Comment faire pour la soutenir ?
Nous avons déjà lancé une campagne de communication pour inciter les consommateurs à se tourner vers les commerces et restaurants de Monaco. Nous avons également mis en place un dispositif pour bonifier les achats en Principauté. Si vous dépensez € dans les commerces figurant sur une plateforme, l’État rajoute € et vous pouvez acheter pour
Pour tous les acteurs économiques de la Principauté, cette période de confinement a été un défi majeur. Nous sommes là aujourd’hui pour réfléchir sur la relance économique et le chemin de la croissance que nous retrouverons certainement, et la résilience dont nous ferons preuve, comme nous l’avons déjà fait à maintes reprises, à l’occasion d’autres crises que nous avons surmontées. Je suis très optimiste. »
Michel Dotta, président du Monaco Economic Board
€. Nous allons aussi créer le label « Monaco Safe », pour les entreprises, les hôtels, les restaurants, les organisateurs de congrès, qui mettra en avant les conditions sanitaires de l’établissement, validées par l’État. C’est un atout pour convaincre leurs clients de revenir à Monaco.
Dans l’arsenal de mesures pour soutenir la relance, il y a aussi la Société d’aide à la création et au développement d’entreprise (SACDE)…
Ce dispositif est mal connu. Par le passé, il a permis à des entreprises monégasques de taille moyenne de recevoir un complément de financement contre une prise de participation de l’État au sein de leur capital. L’intérêt pour l’État n’est pas de contrôler la société mais de participer à la gestion et aux orientations de l’entreprise, avec la capacité de se retirer au bout de quelques années, après avoir aidé l’entreprise à passer ce cap difficile. La SACDE peut donc être très utile aujourd’hui.
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Le télétravail est une piste à privilégier”