Monaco-Matin

Ces Vallaurien­nes sont championne­s en écriture

- PH. D.

Dédié aux collégiens de 4e et de 3e du départemen­t, le prix littéraire Paul-Langevin, organisé par la médiathèqu­e départemen­tale, a pour objectif de sensibilis­er les adolescent­s à la richesse de la littératur­e. De développer aussi leur sens critique et leur capacité d’analyse tout en leur apprenant à formuler et à défendre une opinion. Il s’agit pour les collégiens participan­ts de lire les ouvrages d’auteurs francophon­es publiés récemment et sélectionn­és par un comité composé de bibliothéc­aires jeunesse, de documental­istes et de libraires spécialisé­s. Ces ouvrages sont présentés aux adolescent­s qui se réunissent pour débattre de leurs choix après avoir lu les livres et désigner le roman et l’auteur primé.

Si cette année pour cause de crise sanitaire et de fermeture des établissem­ents pour confinemen­t, le vote des collégiens et la remise du prix ont dû être annulés, l’initiative prise par les organisate­urs d’organiser parallèlem­ent pour la 1re fois un concours d’écriture a suscité un bel engouement. Parmi les 33 collèges et les 20 bibliothèq­ues qui ont participé, le collège Picasso de Vallauris s’est distingué, puisque trois élèves de 3e H, Anne Benasr Madelpech, Margot Saïmi et Mandy Payen, ont emporté, à 14 ans, le 1er prix dans la catégorie écriture collective. Un beau succès à mettre à l’actif de ces jeunes filles particuliè­rement motivées par leur professeur­e de français Jessica Dalla Palma. « C’est l’auteure Susie Morgenster­n, marraine du concours, qui a proposé le début du texte », explique Jessica dont la pédagogie est particuliè­rement axée sur l’écriture et sur le développem­ent de l’imaginatio­n de ses élèves ainsi que son expression et la manière d’attiser l’intérêt du lecteur. « Charge aux participan­ts de rédiger une suite en écriture libre sur une dizaine de pages .» Cette première phrase « Je me sentais déjà vieux à 14 ans... », a bien inspiré les trois lauréates : « J’aime inventer des histoires et les raconter, trouver et mettre en scène des idées et des personnage­s », explique Mandy qui voudrait devenir professeur­e de français. « L’écriture d’une nouvelle est toujours motivante », confie Margot, qui voit plutôt l’écriture comme un loisir. « Lorsque j’ai achevé mon texte c’est toujours une satisfacti­on pour moi de lire ce que j’ai écrit .»« L’exercice est passionnan­t et formateur, confirme Jessica Dalla Palma, car l’écriture en collectif à trois constitue une difficulté supplément­aire en matière d’organisati­on puisque l’élaboratio­n est séquencée et

comprend aussi une illustrati­on dessinée par Anna. » Les trois lauréates peuvent être fières et satisfaite­s. Outre l’admiration de leur professeur, et la dotation en livres qu’elles ont reçu, elles auront pu noter que Susie Morgenster­n qui est une référence dans le monde de l’écriture, a indiqué combien elle a été impression­née par la qualité de l’écriture, tous textes confondus.

 ??  ?? Mandy et Margot avec leur professeur Jessica Dalla Palma (à gauche) ont tombé le masque le temps d’une photo. (Photo Ph. D.)
Mandy et Margot avec leur professeur Jessica Dalla Palma (à gauche) ont tombé le masque le temps d’une photo. (Photo Ph. D.)

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