Leur mission : sécuriser les plages Marquet et de la Mala
Faire respecter l’interdiction de fumer sur les plages publiques, interdire l’accès à certains endroits dangereux, sécuriser la baignade : les CRS-MNS sont en place pour tout l’été
Les CRS sont de retour sur les plages de Capd’Ail, depuis le 2 juillet et pour deux mois. Ce dispositif pour la sécurité des plages vient renforcer celui mis en place le 18 mai par la Ville, avec ses quatre MNS (Maîtres nageurs sauveteurs), mais aussi par les plages privées qui disposent toutes d’un maître nageur. Sous les ordres du brigadierchef Marc Perez, le brigadier-chef Christophe Rainaud, les brigadiers Laurent Marin et Pascal Reze et le gardien de la paix Aurélien Chevalier reviennent donc à Cap-d’Ail surveiller la baignade, faire respecter les lois et règlements, assurer la sécurité.
Interdiction de fumer sur la plage
La grande nouveauté de l’été, c’est l’interdiction de fumer au bord de l’eau que les policiers devront faire respecter, comme le leur a rappelé le maire Xavier Beck, lors de la réunion qui a rassemblé, mercredi soir en mairie, tous les acteurs concernés. Une interdiction qui ne concerne toutefois pas les plages privées, ni les arrières-plages.
Les hommes de Marc Perez devront également faire respecter deux zones d’exclusion, l’une sur la plage Mala et l’autre sur la Marquet. Sur la Mala, la zone interdite correspond au chantier qu’a laissé derrière elle la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), suite à la démolition du hangar à bateau situé au milieu de la plage. Ces travaux rendent l’accès à la seconde partie de plage impossible jusqu’à la semaine prochaine et l’installation par la mairie d’un escalier temporaire, en attendant la remise en état par la DDTM. Sur la plage Marquet, c’est un coup de mer hivernal qui a causé l’effondrement d’une partie du mur de soutènement en contrebas de l’aire de jeux qui, pour des raisons évidentes de sécurité, est interdite au public et aux baigneurs.
Jusqu’au août
Autre nouveauté pour les CRS, cette fois-ci causée par la crise sanitaire : l’impossibilité d’accueillir plus d’une personne dans le poste de secours de la Mala. Un atelier de « bobologie », situé à l’entrée du bâtiment, sert déjà pour traiter les éraflures, contusions et autres brûlures des méduses, très fréquentes ces temps-ci. Pour Marc Perez, présent à Cap-d’Ail depuis 2006, l’été 2020 sera peut-être le dernier, la venue des CRS étant chaque année obtenue de haute lutte.
Seule la commune de Villefranche-sur-Mer dispose également de CRS-MNS pour la sécurité de ses plages. Les CRS assureront la sécurité des plages cap-d’ailloises jusqu’au 30 août.