Un parcours hors norme et atypique
« Mon grand-père tapait de la tôle ; mon père tapait de la tôle… J’ai toujours baigné dans cette ambiance et les jeudis, notre cour de récréation, c’était l’atelier. »À ans, Max Alunni fait cependant un choix radical : celui de quitter l’école. «Mamèrem’a alors dit, soit t’y retournes, soit, dès demain, tu te trouves un boulot… » Banco ! Le voilà apprenti boucher, puis coloriste, livreur et enfin restaurateur. « Mais j’ai fini par en avoir marre de travailler les soirs et les week-ends. Je n’avais plus aucune vie sociale… » Alors retour à la case carrosserie. Il trouve un local et fonde Albax à Nice. Et cette fois, c’est bingo ! Après avoir inventé le concept révolutionnaire à l’époque au niveau mondial - de « carrosserie rapide », il bouscule les codes du métier. Se développe ( % de CA en plus, chaque année, pendant dix ans), jusqu’à créer une dizaine de sites et employer une centaine de collaborateurs. S’ensuit une période personnelle un peu plus trouble. Avant que ne se présente, en , l’opportunité de racheter, à Paris, les carrosseries Carex (qui appartenaient alors à la GMF). « Mais je me suis fait tondre. Je me suis retrouvé à gérer une affaire qui perdait
, millions d’euros par an… » L’homme, néanmoins, n’est pas du genre à courber l’échine, ni à fuir ! Il mettra, cependant, presque ans à redresser les comptes de l’entreprise. Puis suivra donc le rachat de Lecoq, à nouveau assorti d’une longue bataille pour rétablir un fragile équilibre financier. Avant que des perspectives un peu plus sereines ne se profilent…