L’accent mis sur la protection
C’est le plus grand écosystème corallien de la planète, l’une des sept merveilles naturelles du monde dans un chapitre plus poétique. La Grande Barrière de Corail en Australie, longue de 2 300 kilomètres, couvre près de 350 000 mètres carrés. Un territoire bâti et colonisé par les coraux dont les récifs servent d’abri à 30 % de la biodiversité marine. C’est, par exemple, une résidence de choix pour huit espèces emblématiques marines qui y ont élu domicile : la raie manta, le mérou patate, la baleine à bosse, le requin à pointes blanches, le poisson Napoléon, le bénitier géant, la tortue verte et le célèbre poisson clown.
« Le corail, un sujet essentiel pour l’environnement »
Des protagonistes que l’on voit dans l’exposition Immersion, et qui servent aussi à comprendre l’intérêt de prendre soin des coraux. Si les expositions d’art révèlent parfois le goût artistique chez certains, cette exposition a aussi une vocation plus philosophique : celle de donner aux visiteurs l’envie d’adhérer pour la protection des océans, pour laquelle le Musée océanographique s’engage depuis plusieurs années. Les coraux n’échappent pas aux menaces du réchauffement climatique et de la main de l’homme qui le saccagent ou l’amenuisent. « Le corail est un sujet essentiel pour l’environnement de la planète, ce sont des ensembles d’espèces fascinantes. Et cet ensemble d’écosystèmes est en premier ligne des menaces globales. C’est le coeur des mers tropicales qui est en danger », souligne Olivier Dufourneaud, directeur de la politique des Océans pour l’Institut océanographique. L’établissement
soutient d’ailleurs plusieurs programmes qui tentent de sauver les coraux. « Aujourd’hui, il faut agir collectivement sur ce sujet », continue Olivier Dufourneaud. C’est d’ailleurs ce à quoi sont invités les visiteurs en sortant de l’exposition.