La playlist de l’aperitivo
Le boulot est fini. Mais le soleil, comme nous, n’a pas encore envie de se coucher... On a un petit creux. Et puis on siroterait bien un spritz. Allez, on bricole quelques bruschettas avec le pain d’hier, de l’ail, de l’huile et des tomates. On coupe du fromage, on prépare son breuvage (une dose de bitter, deux de prosecco et un trait d’eau gazeuse). Une terrasse, de la musique et andiamo pour l’aperitivo !
Il ragazzo della via Gluck, Adriano Celentano
L’air vous rappelle quelque chose ? C’est qu’il existe une version française à ce tube italien. La petite histoire veut qu’Adriano Celentano présentât en cette chanson autobiographique au festival de San Remo. Elle ne convainc pas le jury mais la jeune Françoise Hardy, qui participait aussi au concours de chant, est séduite. La via Gluck deviendra La maison où j’ai grandi, un de ses plus grands succès.
A far l’amore comincia tu, Raffaella Carrà
Le remix botoxé signé Bob Sinclar de ce standard de évoque instantanément les fiestas du film La grande belleza de Paolo Sorrentino. Pour se mettre tranquillement dans l’ambiance, on lui préfère la version originale, plus soft, de la grande Raffaela, combinaison ultra-moulante et brushing indestructible.
Pino D’Angiò
Costume blanc, micro dans une main, cigarette dans l’autre, la voix dans les chaussettes, il drague en discothèque, il ne chante pas, il parle... Mais quelle idée ! Phénoménale ! Imparable ! Voilà, en , Pino d’Angiò sort cette petite merveille rap-italo-disco. Aujourd’hui encore, on adore.
Ma quale idea, Via con me, Paolo Conte
Incontournable. On fond pour la voix mi-chantée, miparlée parfois même susurrée, le « tchiboum tchiboum », l’anglais sommaire et l’orchestration un peu surannée de celui qui fut, pendant plus de ans, avocat et chanteur avant de s’assumer artiste à ses ans !
Solo tu, Matia Bazar
La balade idéale de fin de soirée. Distillée par le groupe gênois, impeccable pour se lover dans les bras de Morphée.