De l’ambition pour les filles
Quatre mois, 12 longues semaines sans rencontre pour l’Olympic Nice Natation. Aussi bien chez les hommes que les femmes. Et l’attente va être encore longue avant le début d’une nouvelle saison. La Pro A reprend le 19 septembre pour les joueurs de Samuel Nardon, et le 17 octobre pour les féminines. Une éternité. Mais le club a utilisé ce temps pour mettre en place un nouveau projet. Peu de changements chez les masculins, aussi bien sur le banc que dans l’eau. Si le meilleur buteur David Caumette rejoint Noisy-le-Sec, Jocelyn Mutambayi revient et Nice va aussi miser sur le jeune Grec Nikolaos Gardikas, champion du monde U20 en 2018.
L’ONN a fait une petite révolution pour sa section féminine. Les joueuses d’Elie
Carreau étaient en tête du championnat lors de l’arrêt de la saison, de quoi donner envie de plus pour les dirigeants.
Un retour en coupe d’Europe
C’est ce qu’explique le directeur sportif, Erick Lefert. « On est inscrit dans un projet lié à Paris 2024. On se retrouve avec plusieurs joueuses de l’équipe de France ». Pour s’occuper de cette équipe avec des éléments comme Estelle Millot, Léa Bachelier, Marie Barbieux, Ema Vernoux ou encore Valentine Heurtaux, l’ONN s’est tourné vers le coach adjoint des Bleues : Maxim Apanasenko. « Elie s’occupera de la formation, il est très fort pour cela. On a voulu mettre les hommes aux bons endroits ». Avec un objectif clair : le titre de champion de France. Mais pas seulement.
Et c’est le nouvel entraîneur qui affirme l’appétit niçois sur la scène européenne, après plusieurs années d’absence. « C’est un vrai challenge pour le club. Une opportunité de faire un premier pas en faisant des exploits ». Erick Lefert est du même avis. « Quand on a un projet, il faut se donner les moyens. C’est aussi un bon moyen de déclencher un projet sur quatre ans ». Une compétition dont on ne connaît pas encore la formule, avec pour le moment un 1er tour qualificatif prévu fin novembre. Apanasenko va s’appuyer sur la belle dynamique de la saison passée pour mettre en place sa philosophie de jeu : « Un jeu rapide avec une bonne défense. Je connais les joueuses, je sais ce dont elles sont capables ». Un coach fier d’avoir cette opportunité et de faire grandir le water-polo féminin à Nice.