Nouvelle garde à vue après la fusillade
Une personne était entendue en garde à vue hier, trois jours après les coups de feu tirés devant un supermarché, dans le quartier des Moulins. Le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, l’a confirmé à Nice-Matin, sans plus de précision à ce stade. La brigade criminelle de la police judiciaire de Nice est saisie d’une enquête pour tentative de meurtre. Trois personnes avaient déjà été interpellées et placées en garde à vue lundi. La victime poursuivie par une dizaine d’assaillants masqués, et lourdement armés, avait trouvé refuge chez eux. Ces individus ont été remis en liberté le jour même, une fois écartée la piste de leur implication.
Une quinzaine de douilles retrouvées
Selon nos informations, quinze douilles ont été retrouvées sur les lieux de la fusillade, qui a éclaté entre la place des Amaryllis et le boulevard Paul-Montel. La victime aurait été blessée au pied, mais a disparu sans demander son reste. La PJ a mené des perquisitions dans le quartier depuis. À la suite de cette fusillade – la troisième en un mois aux Moulins, après celles des Liserons –, le ministère de l’Intérieur a dépêché CRS en renfort pour ramener le calme dans les cités niçoises. Cette compagnie a investi les Moulins mercredi soir, en présence du préfet Bernard Gonzalez, du maire Christian Estrosi et de son adjoint à la sécurité Anthony Borré. visite surprise, trois jours après la fusillade aux Moulins, et symbolique pour les maires des communes du territoire métropolitain qui étaient réunis au centre universitaire méditerranéen.
Peu avant minuit, une tentative de dialogue entre le maire de Nice et un groupe de jeunes a tourné court, place des Amaryllis. La délégation a quitté les lieux après une montée de tension verbale, ponctuée par le jet d’un projectile non identifié. Cette scène traduit les vives tensions qui règnent actuellement aux Moulins, quartier gangrené par le trafic de drogue. qui peut aller dans n’importe quel quartier. La République est partout chez elle. Il faut faire plier ceux qui veulent la sortir. Il y a une minorité d’emmerdeurs qu’il faut confondre par la loi. »