Monaco-Matin

SES ROBES FONT VIREVOLTER L’ÉTÉ

Julie Vallotti Avec « Julie et les Tropézienn­es », la créatrice fait renaître la romantique qui est en nous.

- KARINE MICHEL kmichel@nicematin.fr

Enfant, j’adorais fouiller dans les placards de ma mère, de mes grands-mères pour leur piquer des vêtements. Dès que j’enfilais un truc, je le nouais, je le ceinturais… Je me débrouilla­is toujours ! Je mettais des foulards autour de la taille. Je portais des chapeaux. J’adorais les vêtements qui avaient déjà une âme... Et les transforme­r ! »

Pas étonnant alors, d’apprendre que Julie Vallotti se cache derrière la marque « Julie et les Tropézienn­es ». Se cacher d’ailleurs, n’est pas le bon verbe puisque sous l’objectif de son époux, le comédien Laurent Mouton, elle est l’égérie de chaque collection, présentée sur le site Internet. Une mise en avant qui est loin d’être de l’égocentris­me… Mais juste une coutume installée depuis le lancement de la marque, en 2017. Et puis, « on a continué sans trop se poser la question », dit la jeune femme dont les robes sont le reflet.

Et la passion s’éveille...

Julie Vallotti, c’est un franc sourire qui lui barre le visage. De la lumière dans le regard pétillant que l’on devine derrière de sages lunettes noires, et la créatrice donc, d’une marque de prêt-à-porter féminin. Mais pas n'importe quelle mode : avec ses robes légères et vaporeuses, Julie fait virevolter l’été depuis Saint-Tropez…

L’histoire de Julie est intimement liée à la cité du Bailli qui l’a vue naître, il y a 38 ans maintenant. Ses arrière-grands-parents, les Aubour, ont créé l’Hôtel de Paris. « Mes grands-mères – qui sont toujours en vie – étaient très charismati­ques, très élégantes et romantique­s à la fois », se souvient Julie, la nostalgie dans la voix.

L’une d’elles était même couturière. « Elle travaillai­t cité » – alors chez fief estival Vachon des et people, habillait des toute vrais. la Julie aussi a Tropézien, 18 ans lorsqu’elle à Paris. Et suit se Laurent, retrouve lui à s’occuper des relations presse et de la communicat­ion chez Élisabeth De Senneville. « J’étais immergée dans la fabricatio­n des vêtements. J’étais à côté de l’atelier, je voyais tout ce qui s’y passait… » et réveille la passion qui l’a toujours animée pour le vêtement. Après la naissance de leur premier enfant –

« il vient de passer son bac Covid », sourit la jeune femme –, la famille décide de rentrer au bercail varois.

Elle travaille alors en boutique, mais elle nourrit des rêves de créatrice. « Un jour, mon mari m’a dit de me lancer… »

Elle crée cinq modèles « de robes parce que j’avais envie d’en porter, du long plutôt parce que c’est élégant, que l’on soit en sandales plates ou en talons… » Ça plaît d’emblée. Depuis, elle renouvelle la formule chaque année : cinq modèles de robes longues, un seul modèle court, le tout décliné en différents imprimés. Et chaque saison, son succès : cet été, il faudra compter assurément sur le jupon en vichy rose… Les robes sont en taille unique. « Je cible une certaine morphologi­e c’est vrai, un peu comme la mienne, s’excuse-t-elle presque, mais j’ai aussi dans ma clientèle des femmes plus carrées que moi, plus pulpeuses, et j’ai des modèles qui les habillent. Elles en sont même étonnées. » Sans doute parce que « j’essaie aussi d’adapter des moyens pour ajuster le vêtement à différente­s morphologi­es… » Essayez, vous verrez !

« Je voulais une marque 100 % française ! »

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. La jeune femme sort environ cinq modèles par collection.
. Son mari, le comédien Laurent Mouton, est celui qui réalise toutes les photos du site Internet.
. Julie créée des robes légères, vaporeuses, qui lui correspond­ent. . La jeune femme sort environ cinq modèles par collection. . Son mari, le comédien Laurent Mouton, est celui qui réalise toutes les photos du site Internet.
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(Photos Franz Chavaroche)

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