Guilhaume : « Comme des vrais militaires »
Le challenge. Cela semble être le maître mot qui a poussé Guilhaume Barbe à participer à cette expérience. Le patron du restaurant 13.31 à Cannes qui a « tout fait pour éviter l’armée » dans sa jeunesse, a souhaité tenter l’aventure proposée par la chaîne M6. Une façon de dire qu’à 45 ans, il est encore possible de se surpasser, mentalement et physiquement.
Pourquoi avoir tenté l’expérience ?
Je voulais faire des choses que les gens normaux ne font pas. Je n’ai pas fait l’armée et par conséquent je n’aurais pas pu faire ce stage autrement que par cette émission. Je fais beaucoup de sport, deux séances par jour au Crossfit Cannes. Je suis donc sensible aux valeurs du dépassement de soi.
Vous vous êtes entraîné avant cela ?
Je me suis remis à courir plus sérieusement. J’ai participé par le passé à des marathons et des Spartan Race (courses d’obstacles, N.D.L.R.). Je savais que pour ce stage, le cardio serait important.
Comment s’est passé le tournage ?
Nous étions en immersion dans une base militaire, coupés du monde. Pas d’information, ni de téléphone portable. C’était une sorte de confinement [rires]. Ça nous a complètement sortis du quotidien.
Vos relations avec les autres participants ? Et les instructeurs ?
Aujourd’hui, notamment avec les réseaux sociaux, on a tendance à s’éloigner les uns des autres. Là, c’était l’inverse. Nous n’avions de contrôle sur rien et ça nous a rapprochés. Très vite, il n’y avait plus de barrières, qu’elles soient d’âge ou sociales. Il y avait un vrai mix de personnalités. Côté instructeurs, ça fait bizarre de recevoir des ordres à ans [rires], mais ils imposent le respect. Ils sont très humbles et nous racontaient leurs histoires, leurs expériences. Nous buvions leurs paroles. On ne se sentait plus civils mais comme des vrais militaires.
Qu’est-ce que vous voulez montrer en participant à cette expérience ?
J’ai fait ce stage en pensant à ma famille et mes proches. Pour repousser les limites de l’âge et montrer qu’on peut toujours aller au-delà de ce qu’on pense pouvoir faire. Que face à l’adversité, il ne faut jamais baisser les bras.
Vous recommenceriez ?
Oui sans hésiter, je recommencerais demain si c’était possible. Avec ou sans les caméras de télé. Je m’estime très chanceux de l’avoir fait et je souhaite à tout le monde de participer à cela un jour.