L’enquête pas achevée
Quand le maire de Signes surprend les deux occupants d’une camionnette, en train de vider des gravats, il est accompagné de trois personnes. Ce groupe fait des repérages, en vue de créer un point d’apport volontaire pour la communauté d’agglomération Sud-Sainte-Baume. Jean Michel leur ordonne de ramasser les gravats. Ce qu’ils font.
Il leur demande aussi d’attendre la police municipale. C’est à ce moment-là, que le conducteur veut partir, s’enfuir. Il manoeuvre violemment, en marche arrière, renverse Jean Michel et le tue sur le coup.
Cet homme, un maçon de ans, est mis en examen pour « homicide involontaire », c’est-à-dire pour un acte accidentel. Ce point a fait controverse aux yeux d’une partie civile, mais la justice ne l’a jamais remis en cause. Le conducteur est libre, sous contrôle judiciaire. Son défenseur n’a pas souhaité s’exprimer.
« Une manière de marquer notre respect vis-à-vis des parties civiles. C’est un silence qui vaut le respect. » De l’instruction toujours en cours, on attend de connaître la décision de la juge, quant à l’opportunité d’une reconstitution. Pas forcément acquise. De plus, un expert doit encore être désigné pour mener des investigations sur la camionnette.
Selon nos informations, l’entreprise qui employait le maçon n’a été ni entendue, ni interrogée. Enfin, il est apparu des traces de consommations de stupéfiants dans les analyses toxicologiques du conducteur.