Des pétales à la mer pour « rejoindre » Beyrouth
A l’initiative de l’association Mon Liban d’Azur et en collaboration avec la Ville de Nice, une cérémonie s’est tenue, hier, sur le quai Infernet au port, en hommage aux victimes
«Le Liban se relèvera grâce à la force qui a fait son histoire ». Ce pays « résilient », qui a déjà été subi tant de drames, «a tout surmonté, surmontera cette nouvelle tragédie ». Le message d’espoir, délivré hier, par Dominique Estrosi-Sassone, sénateur des Alpes Maritimes...
De port à port...
Face à la Méditerranée, à l’heure où le soleil commence à peine à décliner, des membres de la communauté libanaise azuréenne et des élus se sont rassemblés, hier, sur le quai Infernet, à Nice. Tout au bout du quai, là où la mer rejoint la terre. Un rassemblement en soutien aux Beyrouthins endeuillés, traumatisés par la double explosion survenue sur leur port, le 4 août. Une cérémonie, en collaboration avec la ville de Nice, à l’appel de l’association Mon Liban d’Azur, qui se veut trait d’union entre la Côte d’Azur et le pays du Cèdre.
« L’ombre conséquente du pourquoi »
« Il est désormais important de reconstruire un Liban libre », adeson côté déclaré le député des Alpes Maritimes, Éric Ciotti.
« Face à la Méditerranée, nous pensons tous à nos frères libanais. Vive le Liban, vive le Liban indépendant. Vive l’amitié franco libanaise », a-til encore lancé. Avant lui, c’est Christiane Amiel, conseillère municipale de Nice, qui affirmait que « Beyrouth renaîtrait de ses cendres tel le Phoenix », assurant la communauté libanaise « de l’entier soutien des collectivités territoriales locales ».
Puis, c’est le coeur du Liban qui a parlé dans la voix de Géraldine Ghostine, présidente de l’association Mon Liban d’Azur, ici, «enmémoire de toutes les victimes innocentes et en communion avec leurs familles ».
Sans oublier « l’ombre conséquente du pourquoi ». Pourquoi cette tragédie a pu arriver et mettre à terre Beyrouth.
Enfin, alors que l’hymne national libanais résonnait face à la mer, alors que le drapeau libanais flottait aux côtés du drapeau français et européen, tous ont jeté des pétales de roses blancs dans les flots. Comme autant « de messages d’espérance qui voyageront dans l’espace et le temps ». Des pensées destinées à aller jusqu’à Beyrouth. De port à port, symboliquement.