Le préfet envisage des contrôles !
Les dispositions réglementaires et sanitaires fixées par le décret du juillet prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid- n’avaient pas anticipé la nouvelle vogue de ce « clubbing nouvelle génération » .Sidans « les salles de danse relevant des ERP de type P », en clair les discothèques, l’accueil du public est interdit, les événements privés ne restent soumis qu’aux dispositions générales de l’article er du décret à savoir le simple respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale. La distanciation physique d’au moins mètre, dite « barrière », « doit être observée en tout lieu et en toutes circonstances ». Pour autant les soirées organisées dans des lieux privés ne sont pas soumises à autorisation.
Hier pourtant, la préfecture mettait un bémol à ce flou :
« Il y a néanmoins une différence de taille entre une soirée familiale ou amicale organisée par un particulier, où se retrouve un groupe limité de personnes et une soirée accueillant de nombreuses personnes en faisant de la promotion sur les réseaux sociaux, avec entrée payante, vente d’alcool, buffet, qui s’apparente alors à une activité professionnelle. »
Dans ce cas-là, la préfecture n’est pas loin d’estimer qu’il s’agit d’un « ERP de fait » – établissement recevant du public – qui fonctionne sans autorisation : « Si tel est le cas, cela constitue une infraction. Une commission de sécurité peut être organisée de manière inopinée. Si les critères et les caractéristiques d’un ERP sont retenus, ces infractions peuvent être sanctionnées par des contraventions de e classe d’un montant allant jusqu’à €. »
Rappelant les enjeux sanitaires et de santé publique, la préfecture appelle « chacun à faire preuve de civisme et se montrer responsable, face à une épidémie qui montre depuis quelques jours des signaux, certes encore faibles, d’augmentation ». Et annonce dans le même temps que des contrôles seront désormais diligentés.