« Dans la vie, ce qui compte, c’est la renaissance... »
« Dans la vie, il y a plus de moments où l’on perd. Ce qui compte, c’est la renaissance… »
A cet instant, Nicolas Sarkozy, tout juste rentré de Lisbonne où il figurait parmi les privilégiés ayant pu assister, en tribune, à la finale de la Ligue des champions, répond à une question sur le PSG, dont il salue «lamagnifique aventure » malgré la défaite terminale face à Munich. L’ancien chef de l’Etat prend plaisir à jouer avec les nerfs de journalistes qui posent, pour la forme, des questions qu’ils savent vouées à l’échec… Nicolas Sarkozy s’amuse à les faire tourner en bourriques en fermant les portes, sans les verrouiller, quand ils lui suggèrent que ses succès de librairie pourraient lui donner des idées de reconquête… « C’est merveilleux, cet amour. Les gens se retrouvent dans mon histoire. En parlant de moi, je parle de nous, de la France, dans ce livre, c’est une histoire commune, un moment du pays que nous avons partagé. J’ai voulu dire ma vérité qui n’était pas audible à l’époque, où j’ai dû faire face à un barrage médiatique. J’ai aussi voulu montrer que la politique était quelque chose de chaud et non de froid. »
« Je crois à l’autorité »
Mais même sous le feu roulant des tentatives, pas question pour Nicolas Sarkozy d’évoquer ouvertement un éventuel retour, même si on le sent boire du petit-lait : « La politique ne me manque pas, je m’en protège même… Le succès de mes livres est un privilège, mais quant aux conséquences à en tirer, je ne suis pas là pour ça, c’est un autre débat. »
Pas plus d’épanchement sur les débordements d’après-finale à Paris. Il n’entend pas empiéter sur les plates-bandes du ministre de l’Intérieur. Tout au plus concède-t-il : « A une époque où tout le monde parle d’horizontalité, je crois plus que jamais à l’autorité. » Avant que l’amateur de cyclisme ne se lâche : « Il n’était pas possible d’annuler le Tour ! »