AS Monaco : gagner en solidité
L’AS Monaco, à Metz, doit prouver sa capacité à se montrer plus solide sous l’ère Niko Kovac
Hasard des calendriers, Monaco avait également disputé sa 2e journée l’an passé à Metz. Une lourde défaite à SaintSymphorien (0-3) marquée par l’expulsion de Ruben Aguilar et qui n’avait rien auguré de très bon, ce qui ne fut pas vraiment démenti par la suite des événements. Si le Monaco de Niko Kovac n’a pas encore son visage définitif, il serait inspiré de faire beaucoup mieux aujourd’hui, car il n’est pas de souffle nouveau qui ne se nourrisse pas des résultats. Après l’entame contrastée (2-2) contre Reims (du caractère, c’est rassurant, mais toujours des errements défensifs, ça l’est moins), l’ASM se doit donc d’enclencher une vitesse plus franche face à un FC Metz privé de première journée (match au PSG reporté) et qui n’ayant pas beaucoup changé de visage à l’intersaison, ne devrait pas manquer de repères pour autant. Le retour de Djibril Sidibé dans le groupe asémiste s’est confirmé à l’aune du groupe annoncé hier soir. De là à voir l’international français débuter dans le couloir une petite semaine après sa reprise de l’entraînement, il y a un pas qui doit sans doute tenter Niko Kovac. Pour le reste, le onze du Rocher pourrait ne guère différer de dimanche dernier... L’ASM devra impérativement s’éviter une nouvelle entame à l’envers (0-2 après 21 minutes face aux Champenois), car même si St-Symphorien ne pourra rugir qu’à la mesure de la jauge nationale (5000 spectateurs), les affaires mal engagées en déplacement se rattrapent toujours plus difficilement. L’international algérien Farid Boulaya, efficace en préparation, sera l’un des hommes à surveiller chez les Grenats, lesquels ont sans doute dans l’idée de faire plaisir à leur entraîneur de la montée, Frédéric Antonetti, de retour près des terrains de son club messin après une période très difficile sur le plan humain, marquée par le décès de son épouse. Avant la mini-trêve internationale, déjà là pour couper le rythme alors que les choses viennent à peine de débuter, il s’agit, pour Monaco, de ne pas lanterner avant de poser son nom parmi les bons élèves de la rentrée.