«LeTour estfort»
Comment avez-vous vécu le fait que le Gouvernement retoque la demande de l’UCI de ne concerner que les coureurs sur les deux cas positifs à la Covid- avant une exclusion de la course ?
On a travaillé dans l’urgence à cause du faux positif au Grand-Prix de Plouay du mardi (un membre de Bora qui ne devait pas faire le Tour, NDLR). La cellule interministérielle de crise nous rappelle juste une chose simple, le contrat passé avec nous c’est deux positifs sur trente membres d’une équipe, point. Il n’y a strictement rien à dire. Quand on a appelé les managers dans la foulée, ils ont pris acte. C’est dans l’intérêt commun.
Les équipes sont-elles effrayées avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ?
C’est la règle… C’est une responsabilité individuelle et collective. Faites très attention. Pour vous protéger et protéger les autres. On a conscience que ça peut avoir des conséquences sportives.
L’autre grande interrogation de ce Tour et de ses restrictions sanitaires était de savoir si la foule allait être présente sur la route.
On a eu la réponse de la force du Tour. Et ça m’impressionne toujours. % de gens avec des masques et des sourires que l’on devine même sous les masques. Des gamins, des fanions, des villages décorés, des pancartes, des décorations, des drapeaux. J’ai vu trois personnes courir à côté des coureurs sur le weekend, soit personnes courir sur kilomètres. En général sur une étape normale, on voit ça sur mètres (rires). La préfecture a fait un super boulot au niveau des précautions. On a vu des gens montrer leur attachement au Tour. Le public qui te dit « Ok, on n’est pas là au départ et à l’arrivée mais sur la route on s’installe et on montre notre amour sur le reste du parcours », Julian Alaphilippe, les audiences, les Unes de journaux… Qu’est-ce que le Tour est fort. Je partais dans l’inconnu, je ne savais pas dans quelles proportions les gens allaient être là. Les gens sont venus nous dire merci. On me le dit souvent sur le Tour mais là, c’est particulier. Le Tour est fort, quoi. Depuis le mois de mars, je vois la force de l’épreuve comme dans un miroir. , millions en volume sur le premier dimanche. C’est la plus grosse audience depuis . ans. Je n’aurais pas imaginé ça et pourtant je suis un dingue des audiences. Merci Nice ! Tu ne fais pas ce parcours-là si ça ne part pas de Nice.