Jean Castex : « C’est presque une rentrée normale »
Reprise de l’école hier pour 12,4 millions d’élèves. En visite dans une école de Châteauroux (Indre) pour la rentrée scolaire, le Premier ministre, accompagné du ministre de l’Education nationale, a mis en avant sa « sérénité » et assuré que tout était «prêt» pour faire face au coronavirus.
« Le service public de l’Education nationale est prêt, nous avons vu des enseignants tous présents, une école quasiment pleine, les élèves sont là, le dispositif préventif est prêt et, finalement, je dirais que c’est presque une rentrée normale », s’est félicité Jean Castex.
Trois messages aux enseignants
Le chef du gouvernement s’est rendu dans deux classes de CP et une de CE1 de l’école élémentaire Louis-deFrontenac, qui fonctionnent toutes avec une douzaine d’élèves dans cet établissement classé en REP + (éducation prioritaire). « Nous sortons de cette visite avec un sentiment de grande sérénité », a insisté le Premier ministre, après avoir assisté à quelques bribes des premières leçons de mathématiques et de lecture.
Aux enseignants, Jean Castex a délivré « trois messages ». Le premier « très opérationnel », les incite à se « préparer à des cas de Covid ». « Mais je dois dire que cela n’entraîne pas automatiquement la fermeture de la classe, de l’école. Il va falloir apprendre à vivre avec le Covid », a-t-il plaidé.
« Deuxième élément central (..) c’est que ce virus ne soit pas transmis à des personnes très vulnérables », a-til souligné. Dans ce cadre, il a réitéré son souhait que les grands-parents n’aillent pas chercher d’enfants à l’école et assuré que « l’Etat était prêt à aider les collectivités à accueillir » ces élèves. Enfin, il a appelé le personnel enseignant à « faire de la pédagogie pour aiguiser le sens des responsabilités des plus jeunes » face au coronavirus.
« Cette victoire contre le virus sera collective ou ne sera pas. Or, quoi de mieux que l’éducation pour apprendre aux jeunes et aux moins jeunes que par un certain nombre de comportements élémentaires, nous pouvons gagner la partie », a-t-il martelé.