Chantal Ladesou Heureuse au cap Camarat

« Notre histoire d’amour avec Michel a débuté à Saint-Tropez en 1973 »,

Comme tous les étés, Chantal Ladesou passe ses vacances dans la presqu’île de Saint-Tropez. Le petit port varois où l’humoriste et actrice a rencontré le futur homme de sa vie, Michel Ansault. Le couple s’apprête à accueillir, en septembre, trois nouveaux petits-enfants dont des jumeaux. Grand-mère dans la vie, mais aussi au cinéma avec le tournage de C’est quoi ce Papy ?!. Confidences d’une Chantal Ladesou qui pète la forme et bien sûr ne cesse de rire.

Comment avez-vous découvert Saint-Tropez ?

La première fois, c’était avec ma mère Janine, au début des années . Et on a vu Brigitte Bardot ! Incroyable ! Je m’en souviens comme si c’était hier. Elle conduisait alors une  CV et elle s’est arrêtée à la boulangerie de la rue Allard. Sami Frey [BB et l’acteur vécurent une histoire d’amour après le tournage de

La Vérité d’Henri-Georges Clouzot en , ndlr] va chercher du pain et lui lance la baguette sur le toit décapoté de la voiture. Ma mère était fan de Bardot à Louveciennes [Yvelines, ndlr]. Petite, c’était sa voisine.

Vous y êtes retournée plus tard ? Oui ! Avec des copains du Nord, ma région natale, et on essayait de s’infiltrer dans des soirées auxquelles nous n’étions pas invités. C’était assez fun, parce qu’à l’époque tout était permis à Saint-Tropez. On faisait le tour des boîtes, notamment au Papagayo. On croisait des stars, des peintres, des chanteurs. Il y avait moins de gens sophistiqués. Tout le monde se parlait. Beaucoup plus de convivialité qu’aujourd’hui.

À Saint-Tropez, vous êtes tombée amoureuse de Michel Ansault, votre futur mari…

Quand je l’ai connu, lors d’un dîner à Paris, le lendemain il m’a proposé de venir le rejoindre à Saint-Tropez car il devait s’occuper d’un bateau. Je l’ai trouvé un peu gonflé. Finalement, je l’ai rejoint en stop ! Il m’a déposé au camping de Fréjus à  heures du matin. Le boulanger de la ville m’a emmené jusqu’à la capitainerie du port, parce que je ne savais pas où étaient Michel et son bateau. On s’est retrouvés. Notre histoire d’amour a commencé en septembre .

La Cité du Bailli de Suffren tient donc une place à part dans votre coeur ?

Ma mère aimait aussi beaucoup Ramatuelle. C’est là qu’avec Michel, depuis longtemps, nous passons la plupart de nos vacances, du côté du cap Camarat. J’appelle ça Ma grotte ! J’y ai séjourné durant quinze jours en juillet avec mes petits-enfants.

Quelle est votre journée typique à Ramatuelle ?

Tout dépend si mes petits-enfants sont là. Ma fille Clémence a deux enfants, un garçon de quatre ans et une fille de deux ans et demi. Elle attend le troisième. Et mon fils Julien va devenir papa. Sa femme, l’actrice Pauline Lefèvre, attend des jumeaux, un garçon, une fille. Cinq fois grand-mère au mois de septembre ! Si mes petits-enfants sont donc avec nous, le matin on va se baigner à Pampelonne. Une petite sieste avant de retourner à la plage. On y reste jusqu’à près de  heures. Quand il n’y a plus personne, j’adore le coucher de soleil sur la mer. Et puis, j’aime marcher dans la presqu’île et croiser souvent des sangliers car de ce côté-là, c’est encore sauvage.

Vous sortez dans les soirées people ?

Pasdeteuf!Jenevaisqu’àdes dîners avec mes potes du Nord qui ont tous des maisons dans le coin.

Votre été tropézien est entrecoupé par des tournages ?

Effectivement, je débute le tournage de C’est quoi ce papy ?! du réalisateur Gabriel-Julien Laferrière, le troisième épisode de la saga après C’est quoi cette famille ?!. Mes partenaires, Patrick Chesnais, Julie Depardieu, Julie Gayet, Thierry Neuvic, Philippe Katerine notamment. J’interprète

Aurore, la grand-mère déjantée de sept petits-enfants. Ils vont me kidnapper de la maison de repos où je me trouve pour rechercher dans les Cévennes un certain Gégé, joué par Patrick Chesnais.

Et parallèlement, vous êtes sur le plateau de Super héros malgré lui, la nouvelle comédie réalisée par Philippe Lacheau ?

J’ai l’impression d’être un peu abonnée à ses films. Avec sa Bande à Fifi [Tarek Boudali, Élodie Fontan, Julien Arruti, ndlr] on est sur la même longueur d’onde comique. C’est le quatrième film que je fais avec eux dont Nicky Larson et bientôt  jours max de Tarek Boudali [sortie le  octobre, ndlr].

Vous avez toujours voulu faire du cinéma ?

En fait, quand on fait beaucoup de théâtre, du one-woman-show, de la télé, de la radio [Les Grosses Têtes sur RTL, ndlr], les gens du cinéma doivent se dire qu’on n’est pas disponible. Le réalisateur Gabriel-Jean Laferrière ne me connaissait pas du tout. Et là d’un seul coup, je suis ravie d’avoir autant de propositions au cinéma. J’ai, par exemple, un projet de film, Il faut sauver Rosy Rose d’Elliott Covrigaru qui pourrait se tourner en Afrique, ainsi qu’une comédie de Vera Belmont [Marquise avec Sophie Marceau, ndlr] où je serais une mamie très rock’n’roll ! (rires)

‘‘

Cinq fois grand-mère en septembre”

‘‘ Quatrième fil avec Philippe Lacheau”

Et toujours la scène ?

Bien sûr ! J’ai encore quelques dates pour jouer mon spectacle On The Road Again que j’ai dû interrompre à cause de la Covid. Et avec Isabelle Mergault, on va reprendre à la rentrée notre pièce Adieu, je reste au Théâtre des Nouveautés à Paris et on va la capter pour une diffusion C au Théâtre Edouard-VII.

Michel votre mari, également producteur, est toujours présent à vos côtés pour toutes vos activités artistiques…

C’est grâce à lui si je fais tout ça. Il m’aide énormément. Il me rassure parce qu’il est derrière. C’est vachement important d’avoir quelqu’un de confiance et de sincère. Vous savez, c’est parfois dur de travailler avec la personne qui partage votre vie. Et de plus, je ne le paye pas ! (rires)