Un intermittent : « Le minimum vital »
Sa pétition en faveur d’une « année blanche » avait recueilli près de signatures avant que Nicolas Rémy, alias Nikko, pupitreur-lumière azuréen de ans, ne renvoie les intermittents vers un autre texte, plus global. Au travail ce jeudi – sa première journée depuis le février –, il se félicite de ce que les droits aient été repoussés au août . « Notre statut est donc sauvé pendant un an », résume l’intermittent en expliquant que
« ces allocations permettront de survivre » sans toutefois compenser les annulations qui continuent d’arriver en cascade.
« M. Pokora, puis Akhenaton, ça n’en finit pas. Sans compter l’Ironman, le marathon et le semi-marathon, après le salon nautique de Cannes. »
Lui dit perdre % de ses revenus depuis le début de la crise. « Si rien ne change d’ici au printemps, il faudra encore se battre », indique Nicolas Rémy qui ne voit pas l’avenir avec un grand optimisme. Cette année blanche pour les intermittents, qui seraient au nombre de en France, n’est qu’une mesure parmi toutes celles auxquelles iront les deux milliards d’euros pour la Culture. Selon lui, « le minimum vital ». Il insiste sur le préjudice psychologique qui s’ajoute aux pertes économiques : « Autour de nous, tout le monde est au travail. La vie reprend, mais nous sommes toujours privés d’activité. La dernière roue du carrosse. C’est très difficile à encaisser. »
Chiffres Provence-Alpes-Côte d’Azur :
7 000 intermittents indemnisés par l’assurance chômage (décembre 2015) 22 000 intermittents embauchés en 2016