Pogacar : « J’espère que le meilleur se produira »
A ans, pour son premier Tour de France, le Slovène Tadej Pogacar vit un rêve éveillé : en embuscade au général derrière son aîné Primoz Roglic, il a remporté sa deuxième étape au sommet du Grand Colombier, hier. Il rêve d’une victoire qui ferait sensation, dimanche prochain à Paris.
Avez-vous en tête de gagner le Tour ?
Si une chance se présente d’avoir le Maillot Jaune, j’essayerai. Ce serait le scénario parfait, un honneur. On a une équipe forte pour le défendre, je crois en elle, elle l’a montré aujourd’hui. J’espère que le meilleur se produira dans la troisième semaine de course.
Etes-vous surpris par votre réussite ?
Je suis un peu surpris, je n’imaginais pas gagner deux fois, pour ma première expérience dans le Tour, mais j’en suis heureux bien sûr.
Avez-vous été étonné par l’équipe Ineos ? Tout le monde s’attendait à plus de leur part mais la Jumbo a imprimé un rythme très élevé d’entrée de jeu dans les trois montées qui étaient des ascensions difficiles. Ils n’ont laissé aucune chance à quelqu’un d’autre de s’exprimer.
Connaissez-vous le parcours du contre-la-montre de La Planche des Belles Filles (samedi) ?
J’ai reconnu le parcours. J’ai vu qu’il laisse la possibilité de changer de vélo avant la montée. Il me plaît bien mais ce sera différent après trois semaines de course, quand la fatigue se fera sentir.
Quelle est votre relation avec Roglic ?
Nous sommes de bons amis. On s’entraîne ensemble quand on peut. Faire une sortie avec lui, ça veut dire un entraînement un peu dur ! Primoz (Roglic) est un gars très sympa, on peut parler de tout avec lui. Mais, pendant la course, on n’a pas la possibilité de le faire, on est toujours à bloc.
A quoi est due la domination slovène ? Est-ce une coïncidence ou existe-t-il une autre explication ? Je pense que c’est un peu le hasard. Mais c’est aussi le fruit d’un travail très dur. Je suis très reconnaissant envers mon ancien club en Slovénie, qui m’a permis d’atteindre ce niveau. Je suis toujours en contact avec eux.
Ils ont une très bonne politique de formation. Ils manquent un peu d’argent mais j’espère que ça va s’améliorer désormais.