L’immo commercial a le vent en poupe
Alors que le marché est reparti de plus belle au lendemain du confinement, le créneau des locaux commerciaux reste attractif
Constat positif pour le marché de l’immobilier sur la Côte d’Azur depuis le déconfinement. Les transactions dans les résidences principales et secondaires repartent à la hausse ; l’investissement locatif connaît également un nouvel essor. On constate une volonté de changement chez les investisseurs, de sécurisation de leurs capitaux aussi. Alors que tous les feux sont au vert, que les budgets se débloquent et que les grands projets urbains redémarrent de plus belle, l’achat dans l’immobilier d’entreprise représente une tendance importante du marché.
Typologies de biens
Lorsqu’on aborde l’immobilier d’entreprise, on imagine fondamentalement des bureaux à louer pour y faire s’installer des exploitants de divers corps de métier. Le local commercial peut en fait posséder des destinations très variées, autre que de simples bureaux : entrepôt de stockage, tabac-presse, cabinet médical, salle de sport, restaurant voire hôtel… La liste est longue. Si les acheteurs nationaux voient une opportunité grandissante dans les locaux commerciaux, l’ouverture à l’international offre de nouveaux horizons d’investissement, le tout dans le plus grand respect des normes sanitaires actuelles.
Pourquoi le commerce ?
C’est un fait, l’investissement dans la pierre représente aujourd’hui une belle opportunité. C’est bien normal : les curseurs financiers fluctuant, les projets s’orientent vers des valeurs refuge pour stabiliser des investissements. L’immobilier sur la Côte d’Azur en est une, puisqu’il connaît un marché pérenne toujours en mouvement. La particularité de l’immobilier commercial, c’est qu’il peut rapporter gros avec plus de sécurité qu’un investissement plus conventionnel. En effet, les murs de commerces affichent en ce moment sur la riviera une rentabilité supérieure à 6 %, rendement bien au-dessus de la moyenne des barèmes de rentabilité dans l’investissement classique, transactionnel ou locatif. La raison est simple : les baux sont généralement inscrits sur de la longue durée, donc plus de sécurité par rapport aux paiements des loyers, avec en plus l’attribution de nombreuses charges au locataire des lieux, ce dernier point étant dû à un contrat plus souple au départ. L’adresse est un point focal pour ce genre d’investissement, pouvant faire flamber rapidement les prix de location selon la fréquentation des quartiers. Ici plutôt que de s’attarder sur une surface précise ou un extérieur, l’on regarde les arrêts de transports à proximité, les taux d’affluence, la côte commerciale des rues adjacentes. Une conception de la transaction immobilière moins connue du grand public, qui ainsi mérite toute l’attention !