Au Broc, des voix et des hommes
La programmation des Arts d’Azur mélange cette année la musique avec des grands noms du théâtre.
Elle a bien grandi, la petite salle brocoise. Ouverte en 2012, Les Arts d’Azur respirent depuis quelques saisons à pleins poumons. Là où la programmation se concentrait alors sur l’empreinte artistique locale, les têtes d’affiche se succèdent désormais. Une « véritable volonté municipale de proposer une offre culturelle de qualité », comme le souligne Frédéric Sitjas, programmateur de la scène de cette commune de 1 500 âmes du pays cagnois. Mais qui rameute bien plus large côté public. Et ce, grâce à une affiche exigeante.
Cette saison encore, il va falloir jouer des coudes pour assister aux représentations. D’autant que pour les spectacles assis, seule une grosse centaine de places sera mise en vente pour chaque date (sur les deux cents fauteuils disponibles, crise sanitaire oblige).
Et pour cause : première date de la saison, « le concert de la chanteuse Noa, le 9 octobre, affiche déjà presque complet », prévient Frédéric Sitjas. La chanteuse, qui fera vivre en live son dernier album Letter to Bach ,ne sera pas seule à donner de la voix. Ayo, le 29 janvier, promet un concert Royal, titre de sa nouvelle galette très inspirée. Le girl power est renforcé par Sister Grace (6 décembre) et Diane Tell (25 octobre).
Côté planches, le monstre sacré Francis Huster fera découvrir un Molière inattendu au public azuréen le 6 mai. Dans ce spectacle, il y raconte l’oeuvre et la vie du dramaturge. Au rayon humour, Michel Boujenah se mettre dans tous les sens, le 10 avril, pour montrer, avec la générosité et la gouaille qui le caractérisent, que l’on peut rire de tout. Dans son sillage, toute une vague de jeunes humoristes comme le messager de la paix et de la tolérance Donell Jack’sman (21 novembre) ou le France Intériste Tanguy Pastureau (5 février).