Un Clasico trop rouge
La commission de discipline va se pencher demain sur les cinq cartons rouges distribués lors de PSG-OM. Par ailleurs, Neymar a accusé Alvaro de raciste
La commission de discipline va se pencher demain sur les cinq cartons rouges distribués par l’arbitre à la fin du choc à haute tension remporté dimanche par Marseille contre le Paris SG, a confirmé hier la LFP.
Jusqu’à matchs de suspension
Les membres de la commission indépendante sont chargés de déterminer le nombre de matches de suspension encourus par les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes, et par les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi, tous exclus dans le temps additionnel à l’issue d’un début de bagarre... Selon le barème disciplinaire de la Fédération française (FFF) utilisé comme référence pour la Ligue 1, un joueur se rendant coupable d’un « acte de brutalité/coup » peut être puni jusqu’à sept matches de suspension si celui-ci intervient en dehors d’une action de jeu, sans entraîner de blessure.
Cela pourrait notamment être le cas pour Kurzawa qui a donné un coup de poing au visage d’Amavi, lequel a tenté un geste similaire en retour.
Alvaro (OM) a-t-il traité Neymar de singe ?
Par ailleurs, le défenseur espagnol de l’OM, Alvaro Gonzalez, a-t-il traité Neymar de ‘‘singe’’ ? La superstar brésilienne a dénoncé un acte de « racisme » en direct pendant le match, puis sur Twitter, ce que son adversaire a démenti.
En toute fin de match, après un embryon de bagarre générale, Neymar fut l’un des cinq joueurs exclus par l’arbitre, pour avoir adressé une gifle sur l’arrière du crâne d’Alvaro Gonzalez.
« Regardez le raciste ! C’est pour ça que je l’ai frappé ! », a dit le Brésilien au quatrième arbitre et devant une caméra, en quittant la pelouse...
« Mon seul regret c’est de ne pas avoir frappé ce connard au visage », a tweeté le N.10 parisien une heure après la rencontre.
Il a développé dans un tweet ultérieur : « C’est facile pour le VAR de montrer mon
‘‘agression’’. Maintenant j’aimerais qu’on montre l’image du raciste qui m’a traité de « MONO HIJO DE PUTA » [singe fils de pute, en espagnol]. Ça, j’aimerais bien le voir ! Si je fais une CARRETILHA [un type de dribble jugé humiliant par ses détracteurs], vous me punissez. Pour une tape, je suis expulsé. Et eux ? Et alors ? »